ITW SCOTT MURRAY

SCOTT MURRAY.



Parmi les cinq mondialistes qui portent cette saison le maillot « vert et noir » du MTG XV, figure le deuxième ligne Scott Murray (31 ans, 2m03, 118kgs). Il est aujourd’hui, le recordman des sélections de son pays et le véritable porte drapeau du rugby écossais. Lors du dernier Mondial, Scott Murray eut l’honneur d’être le capitaine de l’équipe qui affronta les All-Blacks, en match de poule. Il ne fut pas retenu, lors du quart de finale disputé face aux Argentins. « Personnellement, je suis un peu déçu. J’aurai aimé jouer beaucoup plus, lors des matchs importants ». Une déception de courte durée, puisque aujourd’hui, se réalise l’un des rêves du néo-montalbanais. « J’ai toujours eu l’ambition de venir pratiquer le rugby en France. J’ai rencontré, les entraîneurs, Laurent et Laurent, j’ai senti que c’était le bon moment pour moi de franchir le pas et réaliser mon souhait ».
EN QUETE DE L’ENGOUEMENT POPULAIRE.
Alors, y-a-t-il des différences fondamentales entre le rugby écossais et le nôtre. Scott Murray répond immédiatement en français : « Le soleil » avant de poursuivre dans sa langue maternelle : « La grosse différence, n’est pas forcément technique. Je pense que l’engouement populaire des supporters n’a rien à voir. A Edimbourg, il y a, en moyenne 2 à 3 milles spectateurs. A Sapiac, par contre, je sais que cela est énorme ». En arrivant, à Montauban, le néo-Sapiacain n’arrive pas en terre inconnue : « J’ai joué, avec Mike Pyke à Edimbourg. C’est un ami. Il m’a beaucoup parlé de ce club en me disant que le groupe et l’ambiance y sont très bons ». Aujourd’hui, sur place l’avis de Scott Murray n’a pas changé : « Je me suis parfaitement intégré dans ce club. Mes coéquipiers, la structure des entraînements et du club me conviennent ». Aujourd’hui, l’international ne souhaite qu’une chose : « A l’image de toute l’équipe, je m’entraîne beaucoup. J’espère qu’une chose jouer, le plus vite possible. Je suis à la disposition du club ». Prochain objectif pour Scott Murray : « Dès lundi soir, je me mets à l’apprentissage du français ». L’homme est intelligent et devrait progresser très rapidement dans la langue de Molière que pratique parfaitement son amie.

Rémi-Constant BELREPAYRE

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