HIBOU EN BLEU

Tournoi - XV de France





Cinq néophytes pour l'Italie
Marc Lièvremont a dévoilé la liste des 22 Bleus convoqués pour affronter l'Italie dimanche 9 mars au Stade de France (16h). Et comme prévu, il y a du changement au sein du groupe France. Cinq joueurs vont connaître leur première sélection : le pilier Barcella, le talonneur Guirado, le troisième-ligne Diarra, le demi de mêlée Tomas et le centre David.




Cette liste de 22 Bleus amène également quelques certitudes concernant la composition du XV de France face aux Italiens. François Trinh-Duc, seul ouvreur (Skrela n'a pas été retenu) et Anthony Floch, seul arrière (Heymans laissé au repos), sont quasiment certains de débuter.
Exit donc Skrela et Heymans, mais également Faure, Servat, Dusautoir, Bonnaire, Parra et Marty par rapport au groupe convoqué face à l'Angleterre.
La composition du XV de France sera dévoilée en début de semaine prochaine.

La liste des 22 face à l'Italie
Avants: Barcella (Auch), Poux (Stade Toulousain), Mas (Perpignan), Guirado (Perpignan), Szarzewski (Stade Français), Nallet (Castres), Thion (Biarritz), Papé (Stade Français), Diarra (Montauban), Picamoles (Montpellier), Ouedraogo (Montpellier), Harinordoquy (Biarritz)

Arrières: Yachvili (Biarritz), Tomas (Montpellier), Trinh-Duc (Montpellier), Jauzion (Stade Toulousain), Traille (Biarritz), David (Bourgoin), Malzieu (Clermont), Floch (Clermont), Rougerie (Clermont), Clerc (Stade Toulousain)

IBRAHIM DIARRA EN EQUIPE DE FRANCE
La bonne nouvelle est tombé en cette mi-journée, notre troisième ligne aile Ibrahim Diarra a été retenu par le staff du XV de France pour jouer la rencontre du Tournoi des Six Nations France – Italie qui aura lieu ; ce 9 mars, au stade de France. Une sélection qui rejaillit sur tout le travail de formation et d’épanouissement mené à Montauban, depuis 2003, auprès du nouvel international. Ibrahim, tout le club t’accompagne, dans tes nouvelles aventures !
Rémi-Constant BELREPAYRE

Diarra: "Je pense à mes parents"

Quel sentiment vous habite après l'annonce de votre sélection?
Ibrahim Diarra: Ça me fait plaisir, évidemment. Je ne me rends pas trop compte de ce qui m'arrive. Tous mes amis m'ont appelé, ça fait chaud au coeur. C'est une récompense magnifique pour moi, pour Montauban, pour tout le travail que j'ai pu fournir, pour tout le travail réalisé par le club... Ça fait... Ça fait (silence)... je n'arrive pas à trouver mes mots !

Y avez-vous songé ?
I.D.: Je n'y croyais pas vraiment jusqu'à ce que lundi, je voie mon nom dans la liste dressée par Midi olympique... En la lisant, je me disais "il y a du monde, quand même !" (rires) Mais c'est à ce moment que je me suis dit que c'était possible.

Comment l'avez-vous appris?
I. D.: C'est mon agent qui, le premier, m'a laissé un message. Puis Laurent Travers m'a prévenu. Et ensuite, tous mes amis m'ont félicité...

A qui avez-vous pensé à ce moment précis?
I.D.: Ma première pensée ? Naturellement, elle est allée à mon père et à ma mère. Ce sont eux qui m'ont laissé partir à Montauban, eux qui m'ont laissé faire ce que je voulais, bien qu'ils avaient très peur de ce que je pouvais devenir en choisissant le rugby. Aujourd'hui, je les remercie. J'ai aussi pensé à mes frères qui m'ont attiré au rugby à l'âge de 16 ans, à Viry-Châtillon, alors que je jouais au foot malgré mes deux pieds gauches...

Comment appréhendez-vous cette sélection?
I. D.: J'ai toujours joué pour mon plaisir, je ne vais pas changer. Si Marc Lièvremont, Emile Ntamack et Didier Retière m'ont convoqué, c'est qu'ils ont confiance quant à mon potentiel. A moi de tout faire pour leur rendre cette confiance qu'ils m'ont accordée en me sélectionnant.

Avez-vous vu la défaite des Bleus face aux Anglais?
I. D.: Non, je n'ai pas regardé le dernier France-Angleterre. J'étais dans le bus, avec mes coéquipiers de Montauban, qui rentrions de Clermont.

Vous avez-donc rendez vous dimanche au bar de l'Arrivée à Orly...
I. D.: Le bar de l'arrivée à Orly, Marcoussis... Pour l'instant, je n'y pense pas trop. C'est quand j'y serai que cela me fera probablement bizarre. Rencontrer de nouvelles personnes, de nouveaux joueurs. Cela ne sera que du bonheur ! Pour moi qui n'ai jamais connu aucune convocation chez les jeunes, qui suis « puceau » en terme de sélection (rires)... C'est énorme !

6 Nations - 01/03/2008La nouvelle vie d’IbrahimLe troisième ligne montalbanais Ibrahim Diarra va rejoindre le groupe France ce dimanche et devrait fêter face à l'Italie sa première sélection. De quoi changer de dimension.

"Oh là la, il y a du monde ! Maintenant que je suis une star... Ouh là, je m'emballe ! Non, bien sûr que je ne suis pas une star ! " Quand Ibrahim Diarra parle, c'est tout en exclamation et éclats de rire. Les siens viennent de renouer à Sapiac avec la victoire dans un match laborieux face à Montpellier, il ne l'oublie pas. Mais les sollicitations, déjà nombreuses habituellement, se sont démultipliées.

Appelé dans le groupe France pour affronter l'Italie au Stade de France le week-end prochain, Diarra est le premier Vert et Noir convoqué depuis 1967. Ça vaut bien une petite Marseillaise, non ? Et bien oui ! Ovationné à son entrée, à sa sortie à l'heure de jeu, Diarra s'est vu offrir par Sapiac une Marseillaise toute patriote.

Cette semaine, la vie d'Ibrahim a pris une nouvelle dimension. Son nom figurait depuis quelques temps dans les différentes listes, mais il n'était pas encore officiellement appelé. Ce troisième ligne sauteur et puissant en défense a gagné sa place, ou plus précisément sa chance au plus haut niveau. Et il savoure ce nouveau statut aux côtés de Julien Tomas. Avec son adversaire du soir, il a pris la pause devant les objectifs. Opposés vendredi, ils seront coéquipiers dès dimanche.

Dans le sillage de Léon Loppy
La semaine à venir ne s'annonce pas moins folle. Sa famille restée dans la région parisienne a bien l'intention de venir en nombre à l'entraînement public. Comme de tout, il en rit, s'en réjouit, s'en amuse. "Tous les Africains vont venir !" Quel sentiment peut bien habité ce corps ? Pour la première fois depuis des lustres, le sourire s'efface. Diarra essaye de trouver les mots justes, et c'est un "ça fait bizarre" qui revient en boucle. Laurent Travers son entraîneur l'avait prévenu : "Attends toi à une bonne nouvelle, m'avait-il dit mardi, mais je n'y croyais pas. Ensuite, mercredi, j'ai appris la nouvelle en écoutant ma messagerie... C'était bizarre."

Quand un confrère lui demande si des joueurs l'on marqué, Ibrahim Diarra ne réfléchit pas longtemps : "Léon Loppy ! Je me demandais bien ce que pouvait faire ce joueur noir au rugby..." International tricolore, Loppy, alias "le bon vieux Léon", a suscité au moins une vocation. Loppy, également troisième ligne aile, a connu une sélection en octobre 1993 contre la Roumanie. La seule chose que peut espérer Ibrahim Diarra, c'est d'en compter quelques unes de plus

UN MOT DE votre sélection, forcément, pour commencer ...
Cest un honneur et un vrai bon heur 1 Pour toute ma famille, tous mes entraineurs depuis les minimes, tous rnes amis de Savigny-sur-Orge (où il est né) et de Viry-Châtillon (ou il est venu au rugby à l'âge de seize ans!. Putain ! Ce que je me sens bizarre en même temps ! Je pense aussI a mon club.. Et à Yannick (Caballero. l'autre flanker) pour qui je la voyais plus que pour moi. celle-là. Mais Je sais aussi qu'un match très important arrive contre Montpellier et que je me dois de rester concentré là. dessus en priorité.

Ce qui risque tout de même d'être assez compliqué. Sapiac va vous faire la fête et il y aura trois autres Bleus en face ...
- C'est sûr que le speaker va en faire des tonnes. Et que mon public que j'aime, comme dit le comique Franck Dubosc, va réagir aussi sec! Si je m'attends à vivre un moment très fort et super bizarre en entrant, je vais essayer .. de ne pas trop y penser: il y a assez de bons mecs dans cette équipe pour me recadrer dans le cas contraire, de toute façon! Quant à mes futurs collègues d'en face, je ne les connais pas ... Et le temps des découvertes viendra après ce match.. qui est à gagner impérativement pour Montauuban, point !

- Un MTG particuliérement sous pression après quatre revers d'affilée?
- La pression, elle est permanente dans ce Top 14, où il n'y a aucun match facile et beaucoup de scores très serrés .. Là, c'est sûr qu'elle monte d'un cran avec cette mauvaise sérre. Mais il faut la relativiser. On perd trois fois dehors, sans être ridicules, à Perpignan, Bayonne et Clermont, et on prend un bonus défensif devant Toulouse. On doit retenir le positif de ce copieux programme et s'en servir pour rebondir ce soir.

- Montpellier demeure sur une sèrie qui n'est guére meilleure avec un succès en quatre matches ...
- Ils sont devant nous au classement. Et en confiance malgré leurs derniers résultats, car leur calendrier n'était pas un cadeau non plus avec Toulouse, Bourgoin et Biarritz à jouer en enfilade avant Dax. Alors on s'en méfie ...
Les clefs ? Du détail, très certaineement, car je m'attends à un match chaud et équilibré. Si l'on peut compter sur notre conquête et jouer sans le frein à main derrière, on a les armes pour gagner de nouveau. Il le faut ! On reste un petit Poucet, à l'abri de rien, et la saison est encore longue.

- Vous avez un rapport particuulier avec ce public de Sapiac ...
- Les supporters, ici, ce sont mes anges et même une source d'inspiration ! Ils m'ont toujours soutenu, je les aime et je ne les remercierai jamais assez ... Je suis un mec convivial. Et je crois qu'ils apprécient mon côté open. Ce n'est pas parce qu'on joue en Top 14 qu'on doit se la péter, voilà !
JÉRÔME LECLERC

Diarra: "Je suis la surprise" 04/03/2008 - 15:39

Propos recueillis par PIERRE-GILLES HUOT
De Sports.fr, à Marcoussis
Particulièrement décontracté face à la presse, un exercice qu'il dit pourtant ne pas beaucoup apprécier, Ibrahim Diarra, 24 ans, a livré ses impressions ce mardi à Marcoussis avant le choc de dimanche face à l'Italie lors de la 4e journée du Tournoi. Convoqué pour la toute première fois en sélection, le 3e ligne montalbanais essaie de s'intégrer le plus rapidement possible en savourant chaque minute. Insistant sur le fait qu'il est avant tout en concurrence avec lui-même, Diarra tente d'assimiler au plus vite toutes les nouveautés.

De g. à dr., Guirado, David, Tomas, Diarra et Barcella: les 5 nouveaux Bleus. (Maxppp)Comment se passent vos premiers pas en équipe de France? Ça se passe bien. Il y a une bonne ambiance, j'essais de faire connaissance avec tout le monde, d'être ouvert. Mais on se connaît tous plus ou moins. Le Top 14 c'est petit, c'est une petite famille. Les prénoms de chacun, je les connais à force de les voir dans les journaux. Mais moi aussi, ça m'a fait plaisir de me voir dans la presse. C'est la première fois que vous parlez de moi! (rires). J'ai donc pris le temps d'aller voir...

Que vous a dit le coach pour vous mettre à l'aise, vous les nouveaux?
Il nous a demandé de "ne pas faire les touristes américains". On fait partie de l'équipe de France, il faut honorer le blason et se comporter comme tel. Tout simplement... C'est stimulant. Le coach fait un peu retomber la pression. Si on est là, c'est qu'il nous fait confiance. Il faudra qu'on lui renvoie l'ascenseur et après, on verra la suite.

"Le plus dur, c'est de rester en équipe de France..."
Et les joueurs plus expérimentés, comment se comportent-ils avec vous?
Vous savez, eux-aussi ont été nouveaux à un certain moment. C'est comme vous, si vous arrivez dans une nouvelle rédaction, vous faites comment? On essaie de se fondre dans la masse, de discuter un peu avec tout le monde. Il y a les cadres, et les nouveaux comme moi, qui ne connaissent pas du tout l'équipe de France. C'est la toute première fois que je viens ici à Marcoussis.

Au niveau des entraînements, quelle(s) différence(s) ressentez-vous? Lundi, j'ai trouvé que ça allait vite (sourires). Mais après, on prend le rythme, il faut gérer les courses. Ensuite, on se concentre sur un jeu simple avec des prises d'initiative.

Mercredi, l'entraînement est ouvert. Vous attendez du monde... J'attends les amis de Viry, la famille (il est originaire de Viry-Châtillon, Ndlr). Il va y avoir 50 personnes pour moi, il y aura un bus entier à Marcoussis (rires). On va manger avec l'équipe de France!

Vous vous sentez en confiance dans ce XV de France?
J'ai confiance en moi, mais on ne sait jamais... Le plus dur, ce n'est pas d'être en équipe de France, mais d'y rester comme je le répète tout le temps. Et en plus, à mon poste, il y a pas mal de concurrence. Même si je dis souvent que je suis d'abord en concurrence avec moi-même, pas avec les autres.

Pourquoi pensez-vous qu'on vous a pris? Je suis la surprise, comme c'est écrit dans les journaux, le "Kinder".

Depuis que vous êtes à Marcoussis, qu'est-ce qui vous a le plus marqué? La cuisine! C'est bon, c'est diététique. En dehors de ça, j'apprécie les entraînements, les coaches qui sont ouverts et qui nous expliquent le système. Sans oublier les joueurs, qui sont franchement adorables.

A quand remonte la dernière fois que vous êtes allé au Stade de France? Là, vous me posez une colle... J'y suis allé une seule fois, c'était il y a longtemps, il y a cinq ou six ans. J'avais vu un match de rugby, France-Ecosse. Dimanche, si j'ai la chance de rentrer sur le terrain et de jouer, ça me fera bizarre. Mais je n'y pense pas trop, car sinon je me liquéfierais...

"Ne pas se prendre la tête"

Vous avez l'air très décontracté malgré l'événement qui se profile pour vous... Il faut être détendu et ne pas se prendre la tête. Pour l'instant, il y a les entraînements avec les combinaisons. On essaie d'assimiler tout ça. Mais je pense que la veille, ce sera plus dur, je serai sans doute moins détendu. Là, en début de semaine, il vaut mieux rester zen. Je suis plutôt de nature décontractée, "peace and love".

Cette décontraction affichée, ce n'est pas une façade justement? Peut-être. En tout les cas, je dors bien et je ne change pas mes habitudes. Ce soir, je vais regarder Manchester United-Lyon. Et demain, il y a l'annonce de l'équipe. Je ne me demande pas si je serai titulaire ou pas. Que je commence ou que je sois remplaçant, c'est la même chose. Il faudra être à 120% ou 150%. Ce match se jouera sur un petit détail, sur une touche mal lancée, sur un en-avant. Il faudra être concentré du début à la fin.

L'équipe d'Italie, ça vous fait penser à quoi? A la finale de la Coupe du monde de foot, entre la France et l'Italie, avec des coups de boule de partout (rires).

HIBOU en conférence de presse

http://videos.sport365.fr/video/iLyROoaftOfv.html

6 Nations - 04/03/2008La suite des débuts?"
Le week-end des BleusL'équipe de France qui affrontera l'Italie samedi devrait faire une nouvelle fois faire la part belle aux premières. Dix changements sont attendus dans le XV de départ, annoncé mercredi à 9h00.



Comme à chaque match du Tournoi cette saison, des néophytes débuteront la rencontre samedi au Stade de France. Ils représenteront même presque un tiers du quinze de départ contre l'Italie samedi puisqu'on attend les titularisations de quatre nouveaux joueurs. Le centre berjallien Yann David, le troisième ligne montalbanais Ibrahim Diarra, le talonneur perpignanais Guilhem Guirado et le pilier auscitain Fabien Barcella devraient ainsi être lancés dans le grand bain, tandis que l'autre bleu des Bleus, le demi de mêlée du MHRC Julien Tomas, prendra place sur le banc a priori.

Première titularisation prévue également pour l'arrière clermontois Anthony Floch, qui a joué un petit quart d'heure contre l'Angleterre il y a quinze jours. Il remplace Cédric Heymans, laissé au repos. Aux ailes, le staff devrait faire confiance à la paire clermontoise Rougerie-Malzieu, convaincante en Top 14. Après les oranges mécaniques toulousaines, le staff tente la triplette auvergnate. Le retour de Jauzion au centre est attendu avec impatience après la pâle copie rendue par le tandem Traille-Marty face aux Anglais. Dimitri Yachvili apportera son expérience à la mêlée derrière une troisième ligne complètement remodelée et surtout très jeune, formée de Diarra-Picamoles-Ouedraogo. La titularisation du demi de mêlée biarrot assurera la présence d'un buteur de métier dès le début de la rencontre, ce qui n'avait pas été le cas contre l'Irlande et l'Angleterre.

Changements également en première ligne où seul Mas a été conservé. Pascal Papé blessé, c'est Jérôme Thion qui devrait être associé au capitaine Lionel Nallet en deuxième ligne. Mela, rappelé après le forfait du Parisien, figurera probablement sur le banc. De même que Poux, Bonnaire et Traille. Le staff compte sur ces trois joueurs pour leur polyvalence. Assistera-t-on samedi au retour de Traille à l'ouverture ?

Le XV de départ probable.- Floch ; Rougerie, David, Jauzion, Malzieu ; (o) Trinh-Duc, (m) Yachvili ; Diarra, Picamoles, Ouedraogo ; Nallet, Thion ; Mas, Guirado, Barcella.

Remplaçants : Szarzewski, Poux, Mela, Bonnaire, Tomas, Traille, Clerc.

l'équipe.fr a écrit:
Marc Lièvremont et le staff du XV de France ont de nouveau pratiqué une rotation massive pour composer l'équipe qui débutera face à l'Italie, samedi au Stade de France, lors du quatrième match des Bleus dans le Tournoi 2008. Par rapport à l'équipe battue en Angleterre (24-13), ils ne sont que six à rester titulaires : Rougerie et Trinh-Duc à l'arrière ; Mas, Picamoles, Szarzewski et le capitaine Nallet à l'avant. Le trois-quarts centre de Bourgoin Yann David (Photo L'Equipe), le troisième ligne de Montauban Ibrahim Diarra et le talonneur d'Auch Fabien Barcella entrent dans le XV dès leur première cape.

Le XV de départ : Anthony Floch (Clermont) - Aurélien Rougerie (Clermont), Yann David (Bourgoin), Yannick Jauzion (Stade Toulousain), Julien Malzieu (Clermont) - François Trinh-Duc (Montpellier), Dimitri Yachvili (Biarritz) - Ibrahim Diarra (Montauban), Louis Picamoles (Montpellier), Fulgence Ouedraogo (Montpellier) - Jérôme Thion (Biarritz), Lionel Nallet (Castres) - Nicolas Mas (Perpignan), Dimitri Szarzewski (Stade Français), Fabien Barcella (Auch)


Les remplaçants : Julien Bonnaire (Clermont), Vincent Clerc (Stade Toulousain), Guilhem Guirado (Perpignan), Arnaud Méla (Albi), Jean-Baptiste Poux (Stade Toulousain), Julien tomas (Montpellier), Damien Traille (Biarritz)

Bleus : Lièvremont et la fraîcheur Diarra
Rédaction Rugby365.fr - mercredi 05 mars 2008 - 10h40



Au lendemain du passage remarqué d'Ibrahim Diarra en salle de presse, Marc Lièvremont a évoqué mercredi le plaisir du troisième ligne de Montauban. « On lui a bien dit qu'il méritait sa place, qu'il faisait partie des meilleurs, qu'il n'est pas à Disneyland mais qu'il va jouer au Stade de France », a expliqué l'entraîneur des Bleus.



Marc Lièvremont« Ibrahim avait des billes impressionnantes dimanche soir quand nous sommes arrivés à Marcoussis. Cette fraîcheur et cet enthousiasme font plaisir. Il va falloir qu'il gère ça. On lui a bien dit qu'il méritait sa place, qu'il faisait partie des meilleurs, qu'il n'est pas à Disneyland mais qu'il va jouer au Stade de France. Il devra laisser l'appareil photo aux vestiaires. On a confiance en son potentiel. »

JFP à Marcoussis

Ces jeunes, justement, qui vous ont plu, qui sont-ils et pourquoi vous ont-ils plu ?
Il y a eu à mon avis des révélations comme Ibrahim Diarra et Yann David ou Anthony Floch. Diarra a crevé l'écran pendant cinquante minutes, surtout au niveau défensif, il est pour moi une révélation très intéressante. David a su très bien se placer dans la ligne de trois-quarts, même s'il a logiquementlaissé le boulot de percussion à Jauzion dans un premier temps, le Toulousain étant le patron de cette ligne. Il a ensuite placé quelques rushes bien sentis. Le Montalbanais et le Berjallien ont montré qu'ils avaient le niveau physique pour le très haut niveau. Ensuite, Fabien Barcella a souffert devant Castrogiovanni, qui a fait un très gros match. Mais l'Auscitain a affiché une belle volonté, en mêlée fermée notamment et possède un potentiel intéressant. Il lui faut encore de l'expérience pour ne pas mettre en difficulté son talonneur. Floch a bien profité de la présence de ses coéquipiers clermontois pour remonter des ballons et marquer un essai. On peut rajouter bien sûr François Trinh-Duc à l'ouverture, qui a bien géré l'alternance du jeu français, Malzieu qui a fait son retour et a livré un match sérieux. Ouedraogo s'est multiplié aux quatre coins du terrain. Picamoles a eu plus de déchet que face à l'Angleterre mais il apprend sur le tas ce qu'est le haut niveau. Globalement, c'est un match qui est très positif pour l'encadrement.

Quatre joueurs français sont partis passer des examens suite à la victoire contre l'Italie (25-13). Celle du capitaine Lionel Nallet, notamment, suscite l'inquiétude.

Le centre Yann David se ressentait d'une pointe au mollet droit, le troisième ligne Louis Picamoles passera une radio du pouce gauche, son coéquipier en troisième ligne Ibrahim Diarra souffre des ischio-jambiers et le capitaine Lionel Nallet se plaignait de picotements à la gorge après "l'étranglement" de Perugini pendant la rencontre. Un symptome qu'avait déjà ressenti Jérôme Thion lors de sa fracture du larynx..

Bleus : Diarra et David blessés
Rédaction Sport365 - lundi 10 mars 2008 - 12h18



Alors que le staff de l'équipe de France a dévoilé lundi les 22 joueurs convoqués pour affronter le pays de Galles, Ibrahim Diarra et Yann David, blessés, ne sont pas du groupe.



Marc Lièvremont a donné des informations des quatre blessés français, dimanche, lors de son annonce du groupe. Si Louis Picamoles, non retenu pour affronter le pays de Galles, et Lionel Nallet sont rétablis, Ibrahim Diarra, touché aux adducteurs et Yann David, victime d'un gros hématome, avec saignement ne sont pas du groupe. Au sujet des deux derniers, l'entraîneur de l'équipe de France a confirmé qu'ils auraient été convoqués s'ils avaient été en pleine possession de leurs moyens.