SELECTIONS

Ecosse : Avec sept nouveaux




L'entraîneur de l'Ecosse, Frank Hadden, a retenu sept nouveaux dans le groupe qui débutera lundi une session de préparation à la réception de la Nouvelle-Zélande et de l'Afrique du Sud lors des tests de novembre.



Arrières : Mike Blair, Ben Cairns (Edimbourg), Chris Cusiter (Perpignan/FRA), Simon Danielli (Ulster/IRL), Nick De Luca (Edimbourg), Rob Dewey (Ulster/IRL), Max Evans, Thom Evans (Glasgow), Phil Godman (Edimbourg), Andrew Henderson (Glasgow), Stephen Jones (Newcastle/ANG), Rory Lamont (Sale/ANG), Sean Lamont (Northampton/ENG), Rory Lawson (Gloucester/ANG), Calum MacRae (Edimbourg), Mark McMillan, Graeme Morrison, Dan Parks (Glasgow), Chris Paterson (Edimbourg), Gordon Ross (Saracens/ANG), Hugo Southwell (Edimbourg), Nikki Walker (Ospreys/WAL), Simon Webster (Edimbourg).

Avants : John Barclay, Johnnie Beattie, Kelly Brown (Glasgow), Dave Callam, Geoff Cross (Edimbourg), Alasdair Dickinson (Gloucester/ANG), Ross Ford (Edimbourg), Dougie Hall (Glasgow), Craig Hamilton, Jim Hamilton (Edimbourg), Nathan Hines (Perpignan/FRA), Allister Hogg, Allan Jacobsen (Edimbourg), Alastair Kellock (Glasgow), Gavin Kerr (Edimbourg), Scott Lawson (Gloucester/ANG), Moray Low (Glasgow), Scott MacLeod (Scarlets/WAL), Euan Murray (Northampton/ENG), Scott Murray (Montauban/FRA), Matt Mustchin, Ross Rennie (Edimbourg, Alasdair Strokosch (Gloucester/ANG), Simon Taylor (Stade Francais/FRA), Fergus Thomson, Dan Turner (Glasgow), Jason White (Sale/ANG).

JFP (Rédaction Sport365.fr)

Le sélectionneur de l'Argentine Santiago Phelan a communiqué le groupe de 29 joueurs retenus pour les tests contre la France, l'Italie et l'Irlande le mois prochain. 16 d'entre eux jouent en France.

Le groupe des Pumas.- Eusebio Guinazu (Agen), Horacio Agulla (Brive), Mario Ledesma (ASM Clermont Auvergne), Agustin Figuerola (CASI), Rafael Carballo (Castres Olympique), Martin Durand (Champagnat), Lucas Borges (Dax), Federico Martin Aramburu (Dax), Nicolas Vergallo (Dax), Bernardo Stortoni (Glasgow Warriors), Gonzalo Tiesi (Harlequins), Santiago Fernandez (Hindu), Juan Figallo (Jockey Club Salta), Marcos Ayerza (Leicester Tigers), Felipe Contepomi (Leinster), Miguel Avramovic (Montauban), Rimas Alvarez (Perpignan), Alvaro Galindo (Racing Metro), Juan Pablo Orlandi (Rovigo), Juan Martin Fernandez Lobbe (Sale Sharks), Nicolas Bruzzone (SIC), Francisco Leonelli (Saracens), Juan Martin Hernandez (Stade français), Juan Manuel Leguizamon (Stade français), Rodrigo Roncero (Stade français), Patricio Albacete, Alberto Vernet Basualdo (Stade Toulousain), Esteban Lozada (Toulon), Mariano Galarza (Universitario La Plata).

il manque plus que celle du XV de France

Oui tu as raison et j espere qu il y aura des petits verts

non meme pas Audrin et
on va devoir se passez de Delasau pendant 1 moi

Tournée d autonne
XV DE FRANCE / MARC LIEVREMONT :

« Un groupe un peu plus fermé »
Rédaction Rugby365.fr - mercredi 29 octobre 2008 - 14h06

Après avoir opéré une large revue d’effectif ces derniers mois, Marc Lièvremont a voulu resserrer son groupe pour aborder au mieux le test-match contre l’Argentine. L'entraîneur en chef des Bleus s'explique. Et vous, qu'en pensez-vous ?


> Un nouveau et trois revenants



Marc Lièvremont, pourquoi avez-vous choisi de retenir Maxime Médard pour la première fois ?
C’était un petit peu une évidence pour tout le monde tant Maxime, de part ses performances ces derniers mois, est exemplaire au poste d’arrière dans son club du Stade Toulousain. C’est un joueur que nous connaissons très bien avec Didier Retière et Emile N’tamack puisque nous l’avons connu chez les plus jeunes. Nous avions l’assurance qu’il deviendrait un joueur de haut niveau. Et c’est chose faite aujourd’hui. Nous attendons beaucoup de Maxime et nous sommes contents pour lui.

Qu’en est-il du Clermontois Benoît Baby ?
C’est un joueur que nous suivons et que nous apprécions depuis longtemps. Il s’inscrit parfaitement dans notre projet de jeu, de par ses qualités et sa polyvalence. Il risque peut-être d’être utilisé en tant que deuxième centre. Florian Fritz est en train de retrouver la plénitude de ses moyens. Il y a aussi des joueurs à gros potentiels en devenir, comme Yann David, mais qui manque un petit peu de temps de jeu dans son club à Bourgoin. En tout cas, nous ne sommes pas en maque de talent sur ce poste, et cela est intéressant.

Ce groupe, retenu pour l’Argentine, sera-t-il modifié pour les tests contre les Iles du Pacifique et l’Australie ?
Dès le lendemain du match contre l’Argentine, nous redonnerons un groupe de 23 joueurs. A priori, on se dirige vers très peu de changements au cours de ces trois matchs de novembre. Ça ne veut pas dire qu’il n’y en aura pas. Il peut y avoir des blessures. Pour chaque sélection, nous avons une liste cachée de suppléants, en cas de blessure d’une part parce qu’il y a une journée de Top 14 ce week-end, que nous allons suivre attentivement. Et puis, il y a beaucoup de joueurs qui nous intéressent. A chaque sélection, nous retenons plusieurs paramètres : les performances des joueurs durant ces six premiers mois avec l’équipe de France, leur début de saison ainsi que la polyvalence des uns et des autres. Ceci dit, nous avons 35 joueurs potentiellement susceptibles de jouer en équipe de France sur du court terme.

L’heure n’est, visiblement, plus aux expérimentations…
C’est vrai que nous sommes dans une logique de construction avec des certitudes en termes de joueurs. Nous aimerions travailler avec un groupe un peu plus fermé que ce qui a été fait les six premiers mois. Travailler les automatismes, que ce soit dans la conquête, au niveau du jeu, la ligne de trois-quarts notamment. Installer certains joueurs cadres aux postes-clés. Sachant bien évidemment que l’objectif est de gagner les trois matchs du mois de novembre.

Beaucoup de joueurs de ce groupe ont su saisir leur chance cet été en Australie…
Oui, nous vous l’avions dit. Ce n’était pas une tournée cadeau. Même si la tournée a été difficile en Australie, nous étions partis sur des potentiels, sur une mise en place restrictive à certaines façons de faire. Mais on s’est dit que nous avions tout à gagner là-bas pour certains. Ce n’est pas étonnant de voir qu’il y a des joueurs qui sont encore avec nous après cette tournée. Il a fallu trouver des circonstances pour les ramener. L’Australie en a été une pour certains. Tant mieux pour eux, ils ont saisi leur chance, mais ce n’est pas fini non plus. Maintenant nous démarrons une nouvelle saison internationale, avec des échéances différentes, il va falloir confirmer pour certains, mais ils sont là.

« Michalak est plutôt un numéro 9 »

Avez-vous évoqué le cas de Frédéric Michalak ?
Oui, nous l’avons évoqué. C’est vrai que nous avions quelques incertitudes au poste de demi de mêlée par rapport à des retours de blessure, notamment Jean-Baptiste Elissalde. Nous l’avons vu samedi dernier au Stade de France et cela a levé beaucoup de nos doutes. Il y a aussi le cas Sébastien Tillous-Borde qui nous intéresse mais qui est aussi en retour de blessure. Dimitri Yachvili a aussi ce profil-là. Dans notre esprit, Michalak est plutôt un numéro 9, même si sa polyvalence peut nous servir et le servir. Nous l’avons envisagé et nous savons qu’il est en forme.

Pourquoi n’avez-vous pas retenu William Servat ?
Il aurait pu faire partie du groupe mais il souffre d’un lumbago. Il n’a pas joué depuis quinze jours. Il est incertain pour ce week-end (Ndlr : lors de Toulouse - Brive). Après en avoir discuté avec le Stade Toulousain, il n’est pas retenu, mais il aurait pu l’être comme Benjamin Kayser qui réintègre le groupe ou Guilhem Guirado, qui en est très proche aussi.

Un mot sur l’absence de Jérôme Thion…
Jérôme a joué dix fois 80 minutes depuis le début de saison. Il a aussi fait une énorme saison l’an passé avec la Coupe du Monde. Il a été très peu blessé et a beaucoup joué dans son club. Ses performances n’ont pas été très accomplies. A ce poste de deuxième ligne, Romain Millo-Chluski montre de belles choses. Nous l’avions déjà appelé dans le passé mais il n’avait pas pu honorer sa sélection car il était blessé. Jérôme va bénéficier d’un week-end de repos forcé, et c’est un des joueurs sur lequel on compte pour l’avenir.

Avez-vous tenu compte des journées de championnat qui vont se dérouler pour composer votre groupe ?
Non, c’est toujours pareil. Le mieux serait qu’il y ait une meilleure répartition des joueurs dans le Top 14. On s’aperçoit encore une fois que Toulouse est le plus gros pourvoyeur de l’équipe avec sept joueurs. Il y a trois Montpelliérains, deux joueurs de Paris, de Biarritz et de Clermont. Dans une logique de sélection, les joueurs qui le méritent le plus sont là. Il n’y a pas d’arrangement avec les entraîneurs.








Avants (13) : Faure (Sale/ANG), Barcella (Biarritz), Szarzewski (Stade Français), Kayser (Leicester/ANG), Mas (Perpignan), Lecouls (Stade Toulousain), Nallet (Castres, cap), Chabal (Sale/ANG), Millo-Chluski (Stade Toulousain), Dusautoir (Stade Toulousain), Ouedraogo (Montpellier), Picamoles (Montpellier), Harinodroquy (Biarritz)

Arrières (10) : Parra (Bourgoin), Elissalde (Stade Toulousain), Trinh-Duc (Montpellier), Beauxis (Stade Français), Jauzion (Stade Toulousain), Baby (Clermont), Palisson (Brive), Heymans (Stade Toulousain), Médard (Stade Toulousain), Malzieu (Clermont)

Tu as raison c est vraiment pas cool qu il n y est aucun montalbannais mais je pense que nos joueurs sont pas dans les petits papiers des selectionneurs.
Et il nous manquera aussi MIGUEL qui est avec l argentine.

oui mais Miguel n'a pas trop joué ce qui m'a surpris !

Ces derniers temps il etait blesser

Des racines et des îles
Inédit. La sélection des Iles du Pacifique n'a jamais rencontré la France.



Le grand fidjien Kele Leawere survole le deuxième ligne des London Irish Nick Kennedy. Insuffisant pour inquiéter les Anglais samedi... Photo AFPPremière coupe du monde, premier match des Fidji, première victoire. Ce 24 mai 1987, les acrobates du Pacifique trottent sur l'échine des Pumas comme sur une de leurs plages préférées. 28-9 à l'arrivée, et déjà la perspective d'une place en quarts de finale (face à la France qui va les écarter)…

Dix jours auparavant, le pays a vécu un spectaculaire coup d'État transformé par le colonel Rabuka venu renverser le gouvernement du premier ministre Timoci Bavadra, démocratiquement élu un peu plus tôt. Rabuka entend rendre aux mélano-fidjiens leur « vraie » place. Pour lui, les indo-fidjiens, venus en nombre avec les Britanniques, sont trop bien servis… Un gouverneur général s'installe mais refuse d'abroger la Constitution. Rabuka reprend alors les armes le 28 septembre et obtient ce qu'il voulait ! Il reste à la tête de l'armée et se fait nommer ministre de l'intérieur… Apaisé depuis cette époque, battu aux élections en 1999, le colonel prêche aujourd'hui la tolérance… et s'occupe de rugby. Il est le manager de la sélection des… Pacific Islanders que les tricolores vont affronter pour la première fois samedi après -midi au stade Bonal de Sochaux.

Delasau marqueur d'ELITE
Créée par la Pacific Island Rugby Alliance en 2003, cette sélection réunissant des éléments des Fidji, des Tonga et des Samoa a déjà disputé sept test-matches face aux grandes nations quinzistes mais attend toujours sa première victoire (lire par ailleurs). L'équipe, par contre, s'est imposée face aux provinces des Queensland et des New South Wales.

Battus par les Anglais samedi après-midi (59-13, ils ont encaissé cinq essais et en ont inscrit un par Rabeni), les joueurs de Quddus Fielea (qui affronteront l'Italie pour leur troisième match) ont boucoup pêché par manque de cohésion à Twickenham, peinant à enchaîner avant de subir les foudres britanniques, désormais mises à feu par Martin Johnson. Ils comptent cependant sur cette semaine de travail supplémentaire pour rendre une copie un peu plus homogène dans le Doubs.

Finau Maka touché à une cheville avant-hier ne sera sans doute pas au rendez-vous, mais le Montalbanais Vilimoni Delasau aimerait rappeler à ses adversaires « domestiques » qu'il est toujours le meilleur marqueur d'essais du Top 14.


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Avec les «Français»
La sélection des Pacific Islanders en tournée européenne compte huit joueurs évoluant cette saison dans les championnats de France, en comptant Finau Maka (Stade Toulousain), blessé samedi à Twickenham.

Il y a aussi le très puissant Montalbanais Vilimani Delasau deux Perpignanais, le troisième ligne Viliami Vaki (Tonga) et le pilier Kisi Pulu (Tonga) ancien albigeois. Sereli Bobo (Fidji/Racing Metro), Seremaia Baikeinuku «Bai» (Fidji/Clermont), Garin Williams (Samoa/Dax) et Sisa Koyamaibole (Fidji/Toulon) complètent la liste des tricolores du Pacifique, suesceptibles d'évoluer samedi contre les Bleus.


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Sept matches, sept défaites
2004 : Australie-Iles du Pacifique 29-14.

Nouvelle-Zélande-Iles du Pacifique 41-26.

Afrique du Sud-Iles du Pacifique 38-24.

2006 : Pays-de-Galles-Iles du pacifique 38-20.

Ecosse-Iles du Pacifique 34-22.

Irlande-Iles du Pacifique 61-17.

2008 : Angleterre-Iles du Pacifique 59-13.

La bombe Delasau

Meilleur marqueur d’essais du Top 14, Vilimoni Delasau a signé un début de saison tonitruant. Le Fidjien, titulaire avec les Iles Pacifique, sera l’un des hommes à surveiller pour les Bleus samedi .

La scène est désormais bien connue. Redoutée aussi par toutes les équipes du Top 14. A neuf reprises déjà, Vilimoni Delasau a posé délicatement le ballon dans l’en-but adverse, levé les yeux et enfin pointé ses deux index vers le ciel. A chaque essai, l’ailier fidjien de Montauban célèbre sa joie de la même manière. « C'est pour moi, une façon de rendre grâce à Dieu », raconte l’ancien Clermontois de 31 ans pour qui la religion a son importance. « Je prie beaucoup, dit-il. Je me lève tôt le matin et prie sur la Bible, chez moi. Je prie pour plein de choses. Pour moi, mon équipe, mes entraîneurs, pour que les choses se passent bien. » Et ça lui réussit ! Auteur d’un début de saison canon, le meilleur marqueur du Top 14 reste sur un triplé réalisé en moins d’une heure lors de la victoire décrochée voilà deux semaines contre Toulon (42-20) à Sapiac.

Arrivé cet été dans le Tarn-et-Garonne après avoir trop souvent joué les doublures de Rougerie, Nalaga, Floch, Canale et Malzieu en Auvergne où il tout de même marqué 14 essais en 26 matchs (dont 23 comme titulaire), l’ancien joueur des Crusaders et des Highlanders s’est parfaitement relancé. Aussi bien sur le terrain où il fait des merveilles qu’au sein d’un groupe qui l’a rapidement adopté. « Il ne s’est pas pris pour quelqu’un d’autre en arrivant, nous explique l’entraîneur Laurent Travers. Il s’est fondu dans le moule. Il n’a jamais de retard, au contraire. C’est quelqu’un de très réservé, pas du tout fantasques comme on le dit parfois pour les joueurs fidjiens. Il fonctionne beaucoup à l’affectif et il s’est intégré très facilement. Il a aussi bien sûr des qualités exceptionnelles, c’est un finisseur doté d’un physique hors-pair et qui pèse énormément sur les défenses adverses. » L’intéressé, modeste, préfère évoquer les efforts de ses partenaires montalbanais : « Je ne fais que concrétiser le travail des autres. »

Capable de faire la différence sur quelques mètres seulement, le puissant Fidjien (1,91 mètre, 106 kilos) s’appuie avant tout sur des jambes de feu. « Avec les appuis qu'il a, on se demande comment il ne se fait pas une cheville ou un genou », s'interroge l'ailier clermontois Julien Malzieu. « Sa qualité première est la vitesse et la prise d’intervalle, ajoute Travers. Il est très difficile de savoir ce qu’il va faire. » A neuf reprises, les défenses du Top 14 ont plié. Son compatriote Napolioni Nalaga avait terminé la saison dernière avec 18 essais, soit un de plus que Rupeni Caucaunibuca avec Agen un an plus tôt. Delasau pourrait faire encore mieux. Travers n’en doute pas : « On n’avait pas oublié le match qu’il avait fait contre nous la saison dernière, il avait marqué les deux essais de la victoire montferrandaise. A lui tout seul, il peut renverser la situation d’un match. » L’équipe de France est prévenue.

AFP-Jean-François PATURAUD

Avec Nalaga

Après la défaite subie en Angleterre (39-13), la composition des Iles Pacifique a été largement remaniée pour affronter la France samedi. Pas moins de huit joueurs évoluant dans le Top 14 ont été retenus dont Nalaga.

Les « Anglais » laissent leur place aux « Français. » Après la lourde défaite reçue samedi dernier à Twickenham (39-13), Quddus Fielea a décidé de remanier son XV de départ. Le technicien des Iles Pacifique a effectué dix changements par rapport à l’équipe qui a débuté à Twickenham. Les Bleus sauront à quoi s’attendre puisque sept joueurs de cette sélection évoluent dans le Top 14, auxquels il faut ajouter le deuxième ligne Kelekolio Hehea qui défend les couleurs du Racing-Metro (Pro D2). « Il faut faire tourner et reposer les organismes d'une semaine sur l'autre », justifie Fielea. Six changements concernent le pack et quatre les lignes arrières.

Et ce sont ces lignes arrière qu’il faudra contrôler. Absent contre l’Angleterre, Napoleoni Nalaga sera titularisé samedi à Bonal, pour ce qui sera sa première sélection. Jamais appelé pour défendre les couleurs des Fidji, l’ailier de Clermont, meilleur marqueur du Top 14 la saison dernière (18 essais), risque de faire parler de lui. De l’autre côté, c’est Vilimoni Delasau qui débutera. Avec déjà neuf essais inscrits cette saison, le joueur de Montauban pourrait également faire passer un sale quart d’heure à la défense française. Autant dire qu’il faudra surveiller de très près les ailes Pacifiques. Marc Lièvremont, le sélectionneur français, en est parfaitement conscient. « Les trois-quarts sont très entreprenants, reconnaît l’entraîneur du XV de France. Maintenant, ils manquent de repères collectifs avec peu de préparation. Ils ne possèdent pas une organisation défensive très structurée mais ils restent de très gros clients dans un registre complètement différent de l’Argentine. »

Outre Nalaga et Delasau, cinq autres joueurs du Top 14 seront titularisés pour ce test-match. Lealamanua (Dax), Pulu (Perpignan), Koyamaibole (Toulon), Baï (Clermont) et Williams (Dax) vont se faire un plaisir de se frotter à leurs partenaires de club, avec notamment un duel dans le match entre les Perpignanais Kisi Pulu et Nicolas Mas. Lièvremont s’attend d’ailleurs à une rencontre intense : « Cette équipe possède les qualités habituelles des joueurs des îles du Pacifique. Individuellement, ils sont très forts avec un paquet d’avants dense et expérimenté. » La sélection des Iles Pacifiques qui commencera la rencontre comptera trois Samoans, cinq Tonguiens, sept Fidjiens… et huit « Français » !

AFP-Cédric BENSAADI