Laurent Labit : « Nous restons au MTG XV »
Revigoré par le stage d'oxygénation en montagne, qui a encore un peu plus resserré les liens au sein du groupe, Laurent Labit nous parle de son avenir et celui du club sapiacain. L'entraîneur du MTG XV prône toujours l'humilité et la patience.
Avec l'autre Laurent (Travers), avez-vous décidé de votre avenir ?
Oui. Nous serons encore à Montauban la saison prochaine. Nous irons au terme de notre contrat, qui court jusqu'en juin 2008, et après nous verrons. On a raconté beaucoup de choses mais elles n'étaient pas toujours vraies. Des clubs nous ont sollicités, c'est exact. Mais nous n'avons pas jugé bon d'étudier leurs propositions. Et ce pour deux raisons : nous sommes bien à Montauban; et nous sommes liés avec ce club par le contrat que j'évoquais. Nous voulons respecter la parole donnée. »
Le maintien quasiment acquis, le recrutement de la saison prochaine est-il déjà au centre des débats ?
Nous sommes en pleine phase de réflexion avec les dirigeants. Nous savons très bien qu'il nous faudra faire venir des éléments pour nous permettre de pérenniser le club et lui faire franchir un cap. Maintenant, notre fonctionnement est très simple. Nous informerons en premier les joueurs de notre effectif. Nous verrons quels sont ceux qui restent et ceux qui partent. Nous aimons bien faire les choses dans l'ordre. Nous ne voulons pas nous précipiter ni d'un côté ni de l'autre. Nous voulons prendre le temps de peser le pour et le contre. Il ne faut pas recruter pour recruter, alors que nous avons peut-être ici des joueurs plus efficaces que d'autres ailleurs.
Avez-vous reçu des assurances des dirigeants de bénéficier de moyens supplémentaires ?
Il faut des moyens, mais cela ne fait pas tout. Cela fait trois ans avec Laurent (Travers) que nous sommes au club. Nous effectuons un travail de fond. Cela intéresse beaucoup les joueurs, malgré ce qu'on peut lire ou entendre dans certains médias . Je parle des émoluments. Certains garçons font quelquefois des efforts financiers pour privilégier l'aspect sportif.
Dans les moyens, il y a aussi les équipements, l'outil de travail...
J'appelle ça les infrastructures, domaine dans lequel nous devons absolument franchir un cap. Nous avons un terrain d'entraînement qui n'est pas en adéquation avec notre niveau. Nous n'avons toujours pas un terrain synthétique. Quand il fait mauvais temps, nous avons un mal fou à trouver une salle sur Montauban.
L'armée doit nous prêter un de ses gymnases. Le stade, même s'il fait partie de l'histoire du rugby français, doit être rénové et agrandi. Nos dirigeants travaillent beaucoup dans ce domaine. Ils poussent la municipalité dans ce sens. Patrick Bardot et Pierre Belloc font aussi de gros efforts pour essayer de ramener de nouveaux partenaires et augmenter le budget. Cela permettra ainsi d'attirer de nouveaux joueurs et de récompenser ceux du club. »
Pour conclure quel sera le menu de travail de ces prochains jours ?
On va se consacrer à du travail physique et à des petits exercices techniques. Nouveau, il y aura aussi des sorties en VTT...
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