MTGXV STADE FRANCAIS

Samedi 22 décembre à 20h30 sur CANAL + Sport : MONTAUBAN T et G. XV / STADE FRANÇAIS PARIS

LES RESERVATIONS POUR LE STADE FRANCAIS OUVRENT
Tous les après-midi de la semaine, les réservations pour le match Montauban Tarn-et-Garonne XV – Stade Français Paris, de ce samedi à 20h30, à Sapiac, sont ouvertes au siège du club.
Un match qui est promis, à un large succès populaire, si l’on en croit les premières heures de locations.
Il est conseillé de réserver, le plus vite possible pour avoir le choix de sa place.
Rémi-Constant BELREPAYRE

MONTAUBAN – PARIS Terrain: Romain Poite
Touches: Pierre Masson, Guy Pince
4e et 5e arbitre: Bruno Bessot, Stéphane Boyer
Délégués: Jean-Marie Combe, Roger Duhau
Arbitre vidéo: Daniel Irazoqui

Le casse-tête de ParisPlus d'infos
Paris a-t-il digéré ?
Top 14 : Le classementLe Stade français se déplace à Montauban avec un groupe grandement remanié. S'ils récupèrent Hernandez ou Marchois, les dauphins du leader toulousain comptent pas moins de dix-sept blessés dans leurs rangs.

La saison dernière, c'est là qu'ils étaient tombés pour la première fois. Après neuf journées et neuf victoires, à Castres, à Toulouse, à Brive ou contre Clermont, les Parisiens étaient allés s'empêtrer dans le piège montalbanais (défaite 15-9). Cette fois, seulement quatre journées sont passées et les champions de France sont déjà tombés une fois, à Toulouse (28-9). Mais ils n'ont pas la mémoire courte et comptent bien racheter le faux pas de l'an dernier. Le problème, c'est qu'il leur manquera de nombreux joueurs.

Dix-sept exactement, presque la moitié de l'effectif professionnel. Cela fait du monde, et du beau monde. Parmi eux, les internationaux Christophe Dominici, Nicolas Jeanjean, Lionel Beauxis, Rémy Martin, Sylvain Marconnet, Pieter de Villiers ou encore Mauro Bergamasco. S'y ajoute Pierre Rabadan. Le troisième ligne, tête pensante de l'alignement parisien, n'a toujours pas commencé sa saison et manque beaucoup, en touche notamment.

Impossible de respecter les règles de Provale

Bref, les conditions de travail sont extrêmement difficiles du côté de Jean-Bouin. C'est le cas depuis le début de la saison, avant laquelle Fabien Galthié expliquait déjà ne pas avoir pu travailler correctement pendant la trêve estivale. Mais les choses se sont un peu plus compliquées avec les blessures intervenues lors de la dernière journée de H Cup à Cardiff (Glas, Liebenberg, Fillol, Martin, de Villiers, Milton).

Du coup, les Parisiens ne sont pas assez pour travailler en opposition pendant les entraînements cette semaine. Et ils ont dû faire appel à de nombreux jeunes pour le déplacement en Tarn-et-Garonne samedi. Les troisième ligne Hireche et Charlon ainsi que le demi de mêlée Bouhraoua et l'arrière Camara intègrent le groupe des 24 annoncé ce jeudi. Le casse-tête ne semble pas prêt de s'arrêter pour Fabien Galthié et Fabrice Landreau. Ils ont d'ailleurs prévenu Provale qu'il ne pourrait pas respecter les nouvelles mensures mises en place par le syndicat des joueurs, stipulant qu'un joueur ne peut pas être titulaire plus de huit matchs consécutifs.

Seules éclaircies dans la grisaille parisienne, les retours de cadres ce week-end : Juan Martin Hernandez, Mirco Bergamasco, Arnaud Marchois ou David Attoub seront présents à Sapiac samedi. Pour le reste, les coaches comptent sur les rentrées de nombreux joueurs pour le match à Bristol le 11 janvier prochain, capital pour la qualification en quart de finale de H Cup.

L'infirmerie parisienne.- Dominici (lombalgie), Jeanjean (genou), Liebenberg (élongation cuisse), Beauxis (pubalgie), Fillol (nez cassé), Glas (béquille), Boussès (mollet), Rabadan (genou), Mauro Bergamasco (cheville), Parisse (cheville), Martin (élongation cuisse), Drozdz (problèmes de santé), Milton (épaule), De Villiers (cervicales), Marconnet (cheville), Weber (mollet), Simutoga (épaule).

MONTAUBAN / LAURENT TRAVERS : « Un autre contexte »
19 décembre 2007 - 11 h 15 - Jean-François PATURAUD
Première équipe à faire tomber le Stade Français la saison dernière, Montauban pourrait créer un nouvel exploit ce week-end face à des Parisiens qui restent sur une défaite à Cardiff. Laurent Travers se veut prudent.


Laurent Travers, quel bilan dressez-vous de ces deux dernières semaines de Challenge européen contre Bucarest ?
Un bilan mitigé. Il y a parfois des non-matchs car le Challenge n’est pas une priorité des clubs. C’est difficile aussi car la coupure avec le Championnat est importante. C’est l’inverse pour les clubs qui évoluent en H Cup où le rythme reste très élevé. On retiendra qu’il y a eu un non match (défaite 19-17) puis un match positif (victoire 34-6).

Etait-ce important de réagir le week-end dernier ?
Oui, c’est important d’un point de vue mental et psychologique. Mais on ne se fait pas d’illusion. Sans faire injure à l’équipe de Bucarest, on ne peut pas comparer cette confrontation avec celle contre le Stade Français. On pourrait comparer ça à de la Pro D2 et du Top 14.

Avez-vous le sentiment que votre équipe a perdu un peu de sa dynamique depuis quelques semaines avec des défaites contre Auch et Bucarest ?
Non, il faut être objectif. Montauban reste Montauban. On fait partie des trois derniers budgets du Top 14. On ne doit pas oublier que c’est seulement notre deuxième année en Top 14. On reste à notre place. Notre objectif reste le maintien. On ne gagnera pas tous nos matchs et j’espère qu’on ne les perdra pas tous. Samedi, on rencontre une équipe qui n’est pas dans notre Championnat. A nous de faire ce qu’il faut pour grappiller le maximum de points.

« Les Parisiens sont frustrés, déçus et énervés »

Quels souvenirs gardez-vous de la victoire face aux Parisiens qui avaient concédé à Sapiac la première défaite de leur saison ?
Un souvenir positif car la victoire était présente. On sait qu’ils vont arriver ce week-end dans un autre contexte et dans un autre état d’esprit que l’année dernière. On ne se fait guère d’illusions. Quand les équipes comme le Stade Français, Clermont et Toulouse décident de gagner, il est difficile de les contrer. On connaît leur effectif et on doit garder les pieds sur terre. Mais ce n’est pas pour cela que nous allons jouer petits bras.

Ce n’est donc pas, selon vous, le meilleur moment pour prendre le Stade Français…
Non, c’est même le contraire. Il faut mieux prendre cette équipe quand elle est sûre d’elle, bien dans sa tête et qualifiée dans tous les domaines. Cette fois, ils sont frustrés, déçus et énervés. L’an dernier, la situation nous était beaucoup plus favorable. Ils avaient tout gagné et avaient la tête aux fêtes. Tout était rose pour eux en Championnat et en Coupe d’Europe. Ils étaient venus tranquilles. La confrontation sera donc complètement différente.

Que visez-vous d’un point de vue comptable sur ce match ?
On ne vise rien. Notre objectif est de faire ce qu’il faut pour remporter le match. Il est hors de question de jouer petits bras. Mais notre but est surtout faire bonne

http://www.ladepeche.fr/article/2007/12/20/421042-Le-syndrome-de-Sapiac-frappe-le-Stade-Francais.html

Paris: Hernandez revientL'argentin Juan Martin Hernandez fait partie du groupe de 24 joueurs communiqué pour le déplacement du Stade français à Montauban. Mirco Bergamasco, Arnaud Marchois et David Attoub font aussi leur rentrée dans le groupe.

Avants : Blin, Szarzewski, Attoub, Roncero, Ledesma, Montanella, Du Plooy, Marchois, Papé, Burban, Taylor, Hireche, Charlon

Arrières : Bouhraoua, Albouy, Skrela, Hernandez, Bastareaud, Messina, Mir. Bergamasco, Arias, Saubade, Corleto, Camara

MONTAUBAN – STADE FRANÇAIS PARIS : DEUX GROUPES DE 24 JOUEURS.
Les entraîneurs montalbanais Laurent Labit et Laurent Travers formeront leur équipe, à l’issue du dernier entraînement à partir du groupe suivant de 24 joueurs :

Blanco, Balan, Henn, Sa, Arganèse, Traversa, Murray, Ghezal, Rolland, Diarra, Delpy, Caballero, Clarkin, Raynaud, Mitu, Garcia, Fortassin, Fauqué, Audrin, Cassin, Cech, Jahouer, Jonnet et Smith.

Les entraîneurs parisiens Fabien Galthié et Fabrice Landreau arrivent, eux-aussi, à Montauban, avec un groupe de 24 joueurs ainsi constitué :

Blin, Szarzewski, Attoub, Roncero, Ledesma, Montanella, Du Plooy, Marchois, Papé, Burban, Taylor, Hireche, Charlon, Bouhraoua, Albouy, Skréla, Hernandez, Bastareaud, Messina, Bergamasco, Arias, Saubade, Corleto et Camara.
Rémi-Constant BELREPAYRE.

Hernandez en 10
L'équipe du Stade français pour Montauban est connue. Juan Martin Hernandez remplace David Skrela à l'ouverture. Il formera la charnière avec Albouy.

L'équipe : Corleto – Arias, Mir. Bergamasco, Bastareaud, Saubade – (o) Hernandez, (m) Albouy – Taylor, Du Plooy, Burban – Papé, Marchois – Ledesma, Blin (cap.), Roncero

Remplaçants : Szarzewski, Montanella, Charlon, Hireche, Bouhraoua, Skrela, Bousses

Top 14 - 23/12/2007Paris encore bredouillePlus d'infos
Le film du matchEn clôture de la 5e journée du Top 14, Paris s'incline à Sapiac devant Montauban (24-16). Le Stade Français, qui n'est pas parvenu malgré une forte domination en fin de match à arracher le bonus défensif, devra attendre l'année 2008 pour espérer vaincre à l'extérieur.

Paris le sait : Sapiac n'est pas vraiment une terre d'accueil pour son rugby. Une vérité installée depuis juin 2000 et qui n'était pas propice à un réveil des troupes de Fabien Galthié à l'extérieur. Pourtant, les Stadistes auront tout tenté dans le money-time. Mais le Stade Français balbutie hors de ses bases , peine dans ses transmissions de balle, fait parfois des mauvais choix dans ses temps de jeu. Montauban, toujours aussi habile à bouger les "gros" du Top 14 et à régaler son public à la maison, n'en demandait pas tant (24-16).

D'ailleurs, si le 25 décembre tombe pourtant bien mardi prochain, les trente acteurs engagés dans ce match de clôture de la 5e journée du Top 14 ont distribué, à leur manière, une ribambelle de cadeaux au public de Sapiac. Les Tarnais, notamment, entament leur ronde les premiers. Toujours aussi enthousiaste et prompt à fondre sur le porteur du ballon, Montauban étouffe Paris. Fauqué manque de priver d'entrée les Stadistes de leur magicien en chef, Juan Martin Hernandez. Sonné lors d'un contact, l'Argentin reste sur la pelouse mais se manque à la réception d'une chandelle. Cassin en profite pour porter la première estocade (3e, 7-0), essai transformé par Fortassin. Heureusement pour Paris, Hernandez reprend ses esprits. Deux pénalités lui permettent de ramener les siens vers la lumière (9e et 20e) et à un tout petit point de Montauban.

Hernandez n'a pas suffi

Mais l'effet Hernandez est à l'image de son équipe à l'extérieur... éphémère. Déjà bousculé par Fauqué en début de partie, El Mago voit un de ses dégagements contrés par le stratège montalbanais. Ce dernier pousse le vice jusqu'au bout et file à l'essai (27e, 14-6), contre meurtrier transformé par Fortassin. Dur pour le Stade Français, qui se montre alors dominateur dans le jeu, délicat pour Hernandez, qui est bien l'un des rares Stadistes à surnager dans son camp. L'ouvreur parisien a beau sortir quelques arabesques de sa boîte à malice, le Sud-Américain se sent bien seul. Un drop de quarante mètres (29e) et même un essai inscrit tout seul, comme un grand, au bénéfice d'une chandelle pour lui-même (48e) ne suffisent pas hélas à faire décoller Paris. Ni à rapprocher les Franciliens d'un possible point de bonus défensif.

Quand ce n'est pas Fauqué qui répond au drop d'Hernandez (31e), c'est Sa qui impose tout la force de caractère des siens en allant scorer le troisième essai tarnais d'un pick and go rageur (45e). El Mago lui répondra bien au prix d'un bel exploit individuel... puis plus rien. Au tableau d'affichage, le score ne bougera plus. Physiquement émoussés, les Montalbanais vont plier, certes mais ne jamais rompre. Pas le genre de la maison. Les Stadistes alignent les temps de jeu mais il y a toujours un petit grain de sable pour venir enrayer le moteur francilien. Bergamasco a les mains qui glissent (74e), Charlon est trop court sur un coup de pied à suivre d'Hernandez (79e). Le tout sous les yeux de Fabien Galthié, bien conscient des lacunes de son équipe hors de Jean-Bouin. Et quand s'ajoute aux soucis collectifs parisiens une véritable muraille défensive adverse, la messe est dite.

En ces temps de partage et de fête, Paris conclut l'année 2007 sur une fausse note et n'aura même pas en guise de consolante un petit point de bonus défensif. Non, Montauban (4e) n'était pas d'humeur à partager ses biens à Sapiac samedi soir, au détriment des champions de France en titre (7e). Ce n'est pas son public, gâté durant 80 minutes, qui ira se plaindre du contraire

TOP 14 - Montauban - Paris : 24-16

Paris chute encore à Sapiac
Les parisiens étaient venus pour obtenir un résultat, ils repartent bredouilles, sans bonus. Les Montalbanais ont fait preuve de maturité et méritent leur place dans le premier carré du classement, juste derrière Montpellier.





Malgré une météo typiquement hivernale, Sapiac a fait le plein pour recevoir l'ogre parisien. Les montalbanais entament le match tambour battant, armés des meilleures intentions. Sur un cafouillage parisien dans leurs 22 mètres, Jean-Emmanuel Cassin en profite pour inscrire le premier essai du match sur un ballon de récupération bien exploité et une très belle sautée de Traversa (essai transformé 7-0, 3è). Les parisiens, sans se démoraliser réduisent le score par Hernandez, sur deux pénalités des 30 mètres (7-3, 9è 7-6, 18è). Montauban laisse la possession au Stade Français et se retrouve dans une position qui lui convient bien, sachant exploité la moindre faille de l'adversaire, c'est ainsi sur un contre astucieux dans les 22 parisiens que Fauqué dépossède le stratège argentin (Hernandez) et file inscrire le deuxième essai des verts et noirs (14-6, 27è). Sans génie mais avec maîtrise, une conquête solide -sa solide deuxième ligne Murray-Rolland y est pour quelque chose- et une science du contre peu commune, les montalbanais imposent leurs standards à des parisiens sans solutions. Heureusement pour les gris et roses, Hernandez tente de se racheter de sa bourde dans la foulée et réussit un drop (14-9, 31è). Mais immédiatement, Jean-Emmanuel Cassin lui répond par un superbe drop des 40 mètres légèrement décalé et maintient l'écart (17-9, 33è). Les hommes de Laurent Travers récitent à merveille leur partition et c'est tout le peuple de Sapiac qui exulte. Mal gré un temps capricieux, le spectacle est très agréable. Les parisiens tentent d'envoyer du jeu et les montalbanais jouent le contre, sans déjouer.

Le retour des vestiaires marque les ambitions du jeu montalbanais, Benjamin Sa vient conclure un superbe mouvement de 60 mètres, amorcé par une relance de Fortassin essai transformé par Fortassin, auteur d'un quasi sans fautes au pied, 24-9, 43è). Sur l'action suivante, Hernandez, toujours lui fait parler son talent, d'un petit coup de pied par-dessus la défense pour lui-même, il réduit le score (24-16, 48è). Le Stade Français est relancé. Les deux équipes se livrent un combat à la régulière, les contres montalbanais répondent aux attaques parisiennes et les organismes commencent à souffrir. Les parisiens frôlent l'estocade dans les dernières minutes mais le réalisme et la résistance dont a fait preuve Montauban impressionnent. Montauban est désormais quatrième, à égalité de points avec Bayonne, juste derrière le surprneant troisième Montpellier et le duo actuellement d'intouchables, Toulouse et Clermont.

F.C.


Temps : froid
Terrain : correct
Spectateurs : 11000 environ
Arbitre : M. Poite (Midi-Pyrénées)
Les points :
Montauban : 3 Essais (Cassin 3, Fauqué 27, Sa 43) 3T Fortassin 1D Cassin
Paris : 1 Essai (Hernandez 48) 1T 2P 1D Hernandez

Jeu et joueurs
Le jeu
Une semaine après avoir quasiment réduit à néant ses espoirs de qualification pour les quarts de finale de la H Cup, Paris était attendu au tournant à Montauban. Mais face à sa bête noire, le Stade Français a été mené tout au long de la rencontre. Encaissant un essai dès la quatrième minute, les Parisiens ont couru après le score sans pouvoir revenir sur les Montalbanais. Toujours à la recherche d’un premier succès à l’extérieur cette saison, l’équipe de la capitale a de nouveau affiché de grosses lacunes notamment en touche lors des quarante premières minutes. A cause de trop nombreuses approximations, les Parisiens, malgré le talent de ses individualités, ont été incapables de faire basculer la rencontre en leur faveur. Il faut dire que les Montalbanais ont, malgré quelques moments de flottement ou d’euphorie, réussi à bien s’organiser. Ils l’emportent comme la saison dernière avec cette fois trois essais à la clé. La situation du Stade Français, désormais septième, inquiète.

Les Montalbanais
Les joueurs de Laurent Travers et Laurent Labit peuvent être fiers. Comme la saison passée, ils ont mis à terre le Stade Français dans la cuvette de Sapiac. Grâce à une très bonne entame de match, Montauban a rapidement pris le score. L’ailier Jean-Emmanuel CASSIN a été le premier à aplatir. Sébastien FAUQUE, par ailleurs auteur d’une bonne performance, l’a imité quelques minutes plus tard (27eme). L’arrière Fabien FORTASSIN, malgré quelques échecs lointains, a livré une très belle performance. Devant, le pack a sorti un très gros match. On attendait une grosse mêlée, cela a été le cas. L’alignement montalbanais a, lui aussi, été à la hauteur, prenant régulièrement le dessus sur son homologue parisien. On retiendra en particulier la performance du troisième ligne CABALLERO, véritable poison en touche et dans le jeu. Le pilier Benjamin SA a été efficace et puissant comme sur son essai.

Les Parisiens
Très mauvaise soirée pour le Stade Français. Venus à Montauban pour faire un coup, les hommes de Fabien Galthié rentrent sans même le point de bonus défensif. Trop approximatifs et maladroits, les joueurs de la capitale ont cruellement souffert. Juan Martin HERNANDEZ a pourtant tout tenté. Après un coup de pied contré à l’origine du deuxième essai montalbanais, l’ouvreur argentin s'est bien repris avec quelques gestes de classe et en particulier un grand numéro sur son essai. Mirco BERGAMASCO a souvent tenté. Sans trop de réussite. A l’arrière, CORLETO a régulièrement été à la peine en raison notamment de fautes de main. Il n’est d’ailleurs pas le seul car devant, le pack a connu de gros soucis en touche. Mathieu BLIN, sorti groggy en première période, n’y est sans doute pas étranger. Dimitri SZARZEWSKI a également souffert. Le Sud-Africain DU PLOOY a semblé dépassé. Rentrée encourageante de MARCHOIS. Au rayon des mauvaises nouvelles, il faut souligner la blessure de Mathieu BASTAREAUD en toute fin de match. Loïc CHARLON, lui, avait l’essai du bonus dans les mains mais il n’a pas réussi à maitriser le ballon

23 Dec. 07 Et Sapiac explosa de joie........Bien sûr, ce n'est que du sport ou que du rugby comme on veut et il y a certes des problèmes plus graves mais comment ne pas évoquer ou s'attarder sur le délicieux début de saison des sapiacains.
La victoire contre Castres aux forceps attira l'attention, la déroute de brivistes vite résignés, suscita l'intérêt mais la débacle du Champion de France confirme la nette progression du club cette année, même si, prudence oblige, nous nous devons de rappeler que nous ne sommes qu'à l'orée de la saison.
Mais qu'elle fût belle cette soirée, dans une enceinte quasi-comble, surchauffée et enthousiasmée par le talent, la grinta et la générosité d'une équipe sublimée.Que d'instants magiques vécus et de fierté retrouvée ! Et chacun avait peine à quitter le stade.
Il y a en sport un peu de facteur chance mais le résultat de samedi ne doit rien au hasard mais tout au travail.
Le groupe sur le terrain fît merveille on le sait mais le staff et les dirigeants ont réuni les conditions pour que tout cela soit possible. Le public, de feu, joua un rôle majeur et ce sera encore le cas à l'extérieur cette année ( bravo à Marc Reynaud qui rendit un hommage appuyé aux supporters à la fin du match ). Les sponsors et les collectivités ont aussi permis au club de franchir un pas historique ne serait-ce que par la concrétisation d'infrastructures dignes du plus haut niveau et les résultats actuels contribueront à générer un cercle vertueux à même de construire les victoires de demain......Allez Sapiac !
Patrice Alozy

EN BATTANT LE STADE FRANCAIS, MONTAUBAN REVIENT DANS LE QUATUOR DE TETE
A Sapiac : Montauban Tarn-et-Garonne XV bat Stade Français Paris par 24 à 16 (mi-temps : 17 à 9).

Pour Montauban : 3 essais Cassin (3e), Fauqué (26e), Sa (45e) ; 1 drop (30e) et 3 transformations Fortassin.

Pour Paris : 1 essai (48e), 2 pénalités (8e, 19e), 1 drop (29e) et 1 transformation Hernandez.

Arbitre : M.Poite (France).

MONTAUBAN : Fortassin ; Jonnet (Jahouer 19e), Smith, Audrin, Cassin ; (0) Fauqué (cap), (m) Garcia (Mitu 69e) ; Diarra (Clarkin 58e), Raynaud, Caballero ; Murray (Ghezal 72e), Rolland ; Sa, Traversa (Arganèse 53e), Henn (Balan 52e pui Henn 61e puis Delpy 73e).

STADE FRANCAIS PARIS : Corleto ; Arias, Mir.Bergamasco, Bastareaud (Bousses 78e), Saubade ; (0) Hernandez, (m) Albouy (Bouhraoua 61e) ; Du Plooy, Taylor, Burban ; Papé, Marchois (Charlon 46e) ; Ledesma (Montanella 59e), Blin (cap) (Szarzewski 37e), Roncero.

“Non, non rien n’a changé... Tout, tout à continué” chantaient les Poppys dans les années “70”.
Comme en 2006, le MTG XV a battu le Stade Français Paris (avec une équipe héroïque)...
Comme en 2006, Sapiac s’est offert un beau cadeau de Noël (victoire face à Bourgoin)...
Comme en 2006, les chants de Noël, sur une idée de Patrick Bardot ont fait l’ambiance...
Comme en 2006, il y avait des Pères Noël pour émerveiller les enfants...
Comme en 2006, le Sapiac était plein jusqu’à la gueule, les Ultras avaient disposé leur arsenal d’animation et le club des supporters son Kipic légendaire...
“Non, non rien n’a changé... Tout, tout à continué”...
Comme en 2006, on espère que l’année qui arrive sera aussi belle, si non plus que celle qui s’achève.
La seule chose qui est changé est Sapiac, les parisiens ne l’ont pas reconnu.
“On ne devrait jamais quitter Montauban” dit on dans une des répliques du célèbre film “Les Tontons Flingueurs “.
La nostalgie n’est pas forcément passéiste. Ilaï Dérénalagui, le biterrois était accueilli comme un roi dans les vestiaires par ses anciens coéquipiers. L’auscitain Benoît Albert n’en finissait pas de serrer des mains dans les travées submergées de monde, aux visages hilares, du stade de Sapiac.
MOTIVATION ET SOLIDARITÉ
Mais pour battre, le Stade Français Paris venu pour gagner, les avants “vert et noir” ont du batailler 80 minutes durant. Il n’était qu’à voir dans les vestiaires, le nez fortement endolori de Pablo Henn : “Cela a été très dur combat, face à un adversaire très difficile à manœuvrer. On a gagné parce que l’on étaient concentrés pour cela. C’est très bon pour nous”. Quelques mètres plus loin, avec une barbe de trois jours le capitaine Sébastien Fauqué abondait : “Il nous a fallu du courage et du cœur. Je n’en doutais pas parce que l’on dispose d’un groupe formidable et très solidaire”. De son côté, l’expérimenté Marc Raynaud expliquait : “On voulait gagner à tout prix pour se rassurer après notre non match livré à Auch”. Souriant, Yannick Caballero exclamait : “Le public nous a portés. C’est fabuleux ! Cela nous encourage, à aller plus loin”. Quant à la motivation pour le talonneur Camille Traversa : “Lorsqu’on joue face au Stade Français. Elle vient toute seule”. Le très rusé Cédric Garcia enchaîne : “Sans motivation, nous serions passés à la casserole. Paris nous réussit. On parvient chaque fois, à se transcender. C’est magnifique à vivre”. Dans l’euphorie communicative de la victoire qui place Montauban, à la trêve dans le quatuor de tête du Top 14, l’entraîneur Laurent Travers reste sur la même longueur d’onde qu’avant la rencontre :”Notre objectif ne change pas. Il reste 21 matchs à jouer. Cela serait manquer d’humilité et de réalisme que de penser que nous sommes arrivés à notre objectif du maintien”.
A quelques mètres de là, des centaines de jeunes femmes et enfants, se faisaient prendre en photo avec quelques “Dieux du Stade” Juan-Martin Hernandez, Dimitri Szarzewski et les autres étaient très demandés et ont toujours accepté. Que cela est le beau le rugby, lorsqu’il se joue ainsi, dans cette ambiance et ce respect !
Rémi-Constant BELREPAYRE.