B0 MTGXV

Le match BO MTGXV sera retransmis le samedi 7 avril sur canal+ sport a 20h00

BIARRITZ – MONTAUBAN
Terrain: Jean-Pierre Pellaprat
Touches: Stéphane Duberger, Didier Bart, Benoit Escoubet, Christophe Claverie
Délégués: Marc Memin, Daniel Dartigeas
Juges d’en but: Jérôme Lamirand, Richard Denninger

MONTAUBAN CHANGE DE STATUT

BIARRITZ-MONTAUBAN Le déplacement chez le champion de France en dira long sur les ambitions du MTG XV.

* MONTAUBAN VA SAVOIR. Savoir si la septième place qu'il occupe aujourd'hui à un point du sixième, Bourgoin, lui confère un véritable statut d'européen en puissance ou s'il s'agit d'un heureux concours de circonstances. Examen de passage en trois actes. Biarritz, samedi, avant
Perpignan puis le Stade Français pour un mois d'avril démentiel.« On va pouvoirs'étalonner par rappport à ce qui se fait de mieux en France, sourit Laurent Travers l'œil gourmand. C'est très motivant. » Bien calé dans la première moitié du classement, maintien quasi assuré avec douze points d'avance sur Brive, recrutement de qualité pour la saison prochaine [Peyron, Murray, Ghezal, Bortolaso, Audrin, Avramovic], le MTG XV a changé de statut et peut lorgner légitimement sur le haut du tableau. Un enthousiasme que tempère aussitôt le coach montalbanais aux accents de Guy Roux. « On ne peut pas dire que le maintien est assuré. Il reste 24 points à distribuer. Nous sommes en ballottage très favorable mais ça n'a jamais empêché personne de perdre au second tour. » Une manière sûrement de garder ses joueurs sous pression.« II faut être vigilant pour remplir l'objectif et bien terminer cette saison. Il reste une victoire à grappiller et ce ne sera pas facile », prévient« Toto » Travers, qui garde à l'esprit le calendrier compliqué qui attend les siens. Et l'Europe, alors? Même si l'on sait aujourd'hui qu'elle devrait se faire sans les clubs français, la sixième place reste un objectif, ne serait-ce que financièrement.« Nous aurons une discussion après les trois prochains matches. On y verra plus clair. Il serait prétentieux de dire aujourd'hui qu'on vise l'Europe. En même temps, j'espère que les joueurs y pensent un peu. Car, désormais, ça leur appartient. » Le deuxième-ligne Mathias Rolland confirme les ambitions du groupe: « On va tout faire comme s'il y avait une Coupe d'Europe l'an prochain. »
Dès samedi, les Vert et Noir pourront causer Europe avec les Biarrots. Rolland n'attend aucune décompression de la part des champions de
France après leur quart contre Northampton.« Le BO monte en régime et n'a plus le droit à l'erreur en Top 14. Il sera mobilisé, ce qui ne veut pas
dire qu'on y va en victime. On va s'acccrocher, comme toujours à l'extérieur. » Quelle que soit l'ampleur de la tâche qui attend Monntauban dans les prochaines semaines, les Sapiacains pourront toujours se rappeler qu'ils avaient bien négocié le virage lors de la phase aller. Biarritz, Perpignan et Paris avaient mordu la poussière.« Ça rend ce mois d'avril d'autant plus difficile, annonce Rolland. Nos adversaires sont prévenus. » Montauban était alors quatrième. Et jouait les gros bras. Un statut qu'il n'avait pasconservé longtemps. La leçon aura-t-elle été retenue? CD

Dans la DDm du jour:
RUGBY. LES PERFORMANCES DE HAUT VOL DES PILIERS BENJAMIN SA, BOGDAN BALAN ET PABLO HENN EXPLIQUENT EN PARTIE LA RÉUSSITE DU CLUB SAPIACAIN EN TOP 14.
Les fondations du MTG XV sont solides La maîtrise des fondamentaux (conquête notamment) est une des clés de réussite dans le monde du rugby professionnel. Le MTG XV a pu s'imposer, samedi dernier face à Agen (22-12), grâce à la performance de son paquet d'avants. Les piliers Benjamin Sa, Bogdan Balan (rentré en cours de match) et Pablo Henn ont pris une part prépondérante dans ce combat des « gros ». Ils ont fini par user le « huit de devant » agenais, qui a dû courber l'échine à l'heure de jeu. L'essai inscrit par le talonneur Camille Traversa est venu d'un groupé-pénétrant efficace. Un vrai travail de sape. Qui sont ces « Hercule » des temps modernes, qui œuvrent pour la construction d'un solide édifice sapiacain ?
Pablo Henn, vingt-quatre ans, a posé ses valises à l'intersaison dans la cité d'Ingres. Cet international argentin, sélectionné à une dizaine de reprises avec les Pumas, a quitté les strass et paillettes du Stade français pour rejoindre un club plus « convivial ». « L'esprit exceptionnel du groupe fait gagner Sapiac », assure ce titulaire indiscutable du quinze « vert et noir », depuis le début de saison, dans un français hésitant. « Ici, c'est comme une petite famille. Nous faisons tout ensemble. Je me sens très bien ici. Il me reste un an de contrat, j'ai envie de rester. »
Barré par la concurrence parisienne, il a pu exprimer tout son potentiel entre Tarn et Tescou. « À mon âge, c'est bien d'avoir beaucoup de temps de jeu. Je vais peut-être pouvoir ainsi être sélectionné pour la coupe du Monde. »
GROSSE CONCURRENCE
Bogdan Balan, vingt-deux capes avec la sélection roumaine, a également une possibilité de participer à l'épreuve internationale, qui se déroulera en France cet été. « J'attends cette compétition avec beaucoup d'impatience, même si nous aurons du mal à nous sortir de la poule 2 avec l'Italie, l'Écosse et le Portugal. »
Ce pilier, qui végétait à Bègles Bordeaux en fédérale 1, a pu franchir un cap en signant en 2005 à Sapiac. « Beaucoup de joueurs m'avaient dit le plus grand bien de ce club. Je suis satisfait de ma saison, même si j'aimerais avoir encore plus de temps de jeu dans l'optique de la coupe du Monde. Il y a de la concurrence au MTG XV à mon poste, mais comme dans tous les clubs. Une équipe commence avec des piliers… »
Benjamin Sa a mis plus de temps à s'imposer dans l'équipe montalbanaise. Malgré son gabarit imposant, il est arrivé en parfait inconnu du Métro-Racing Paris. Au fil de l'exercice, il a su se rendre indispensable. Nanti d'une puissance hors du commun, il a été sans conteste l'un des atouts principaux du succès montalbanais face à Agen.
Le MTG XV a décidément de solides arguments à faire valoir…

Pierrick TAISNE ( sport 365)- mercredi 04 avril 2007 - 18h29

Prolongé de trois saisons à la tête de Montauban, Laurent Travers se félicite des efforts faits par le club pour développer le MTG. L’entraîneur du promu attend maintenant que les instances en fassent de même.


Laurent Travers, vous venez de rencontrer vos joueurs pour une mise en place vidéo avant la rencontre contre Biarritz. De quoi a-t-il été question ?

Nous n’avons pas changé notre mode de fonctionnement du fait que nous jouons Biarritz. Comme on le fait toute les semaines, nous avons basé notre séance sur de la vidéo et des repères de jeu.

Avez-vous insisté sur des secteurs de jeu en particulier ?

Pas spécialement. On sait très bien qu’il est difficile de dire que nous allons insister sur tel ou tel secteur quand on connaît l’équipe de Biarritz. Je ne vois pas le secteur sur lequel on peut le plus insister. Si ce n’est sur la façon dont on risque d’être reçu.

Vous prenez en effet Biarritz à un moment délicat…

(Rires) C’est clair, mais c’est la vie. A nous de faire en sorte de pouvoir répondre présent par rapport à ce qu’ils vont nous proposer et de ne pas être ridicules.

Aujourd’hui Montauban est septième et est loin d’être ridicule…On

pourra dire que c’est une bonne saison une fois le maintien acquis. Si il n’est pas acquis, on ne peut pas parler de bonne saison. Quand on voit ce que le club a fait, on peut la considérer comme telle mais notre but est de continuer à prendre les matchs les uns après les autres. Sereinement et en envoyant le maximum d’envie et d’abnégation dans le combat.

C’est toujours néanmoins plus aisé de posséder dix points d’avance sur le premier relégable…

C’est sûr qu’on ne va pas jouer la langue de bois. On préfère être dans notre situation que dans celle d’autres clubs. Je pense aussi que d’autres équipes préféreraient être dans notre situation. Mais le mot vigilance est de mise. Si on se croit arrivé, on aura tendance à se relâcher. Et quand on se relâche, on peut trébucher.

Le club semble également se projeter sur l’avenir avec notamment votre prolongation de contrat ainsi que celle de Laurent Labit pour les trois prochaines saisons…

C’est surtout important de montrer à l’ensemble des joueurs mais également des supporters que tout le monde fait ce qu’il faut pour que le club le rugby continue à suivre l’élan du professionnalisme. Ils mettent tout en œuvre pour que l’on suive cette évolution. Maintenant, on espère que les instances politiques feront le nécessaire pour que le club puisse évoluer également dans ce sens. L’équipe dirigeante a fait ce qu’il fallait, on espère que les instances en feront de même.

« Hors de question de dépenser pour dépenser »

Avez-vous directement évoqué ces sujets lors de la renégociation ?

Cela fait partie des conditions de notre contrat… Des conditions ont été très claires à ce sujet. Nous souhaitons que l’outil de travail soit adapté au monde pro. On voyait mal comment un boucher pouvait être un bon boucher s’il n’avait pas de bon magasin. On voit mal comment des joueurs peuvent être performants s’ils n’ont pas un outil de travail performant pour exercer leur métier.

Le club travaille-t-il sur un projet à long terme ?

Je pense que prévoir trop loin est dangereux. On préfère continuer à travailler sur la pérennisation du club. Ça a été fait au niveau des joueurs et nous avons également nous-mêmes une envie de nous développer. Tout le monde fait ce qui est nécessaire pour suivre l’évolution. Les joueurs sont prêts à faire plus et nous, nous l’avons montré par rapport à notre engagement. Au niveau financier, le club fait également des efforts non négligeables.
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RUGBY. LE MAINTIEN EN POCHE, LE MTG XV ABORDE LES PROCHAINES GROSSES ÉCHÉANCES (BIARRITZ, PERPIGNAN ET STADE FRANÇAIS) SANS PRESSION.
Trois Himalaya à gravir
Le Tour de France 2007 sera montagneux », assurent les spécialistes de la petite Reine. La fin de saison en Top 14 du MTG XV le sera aussi. Pour atteindre les cimes fin mai de l'élite, les rugbymen sapiacains vont devoir gravir des cols de haute catégorie. Sur les six dernières journées de l'exercice, ils vont rencontrer quatre des cinq premiers du championnat.
Les prochaines étapes (Biarritz, Perpignan, Stade français) sont particulièrement corsées. « C'était la même chose à l'aller », note Laurent Labit, l'entraîneur des « vert et noir ». « Ce sont des grosses écuries, mais nous avons déjà montré par le passé que nous étions capables de rivaliser avec ce genre de formations. Nous n'avons pas toujours gagné, mais nous nous sommes accrochés. Nous abordons ces matchs-là dans le même état d'esprit avec l'envie de défendre fièrement nos couleurs et de prendre des points partout où nous pourrons. »

STADE FRANÇAIS : PLUS GROS COL
Le premier Himalaya a pour nom Biarritz, samedi soir dans le Pays Basque. Le bon moment pour affronter le BO, qui vient d'être bouté de la Heineken cup, une compétition dont il avait fait son principal objectif ? « Ils ont pris un gros coup sur la tête avec cette élimination, on sait très bien qu'ils vont réagir », répond Laurent Labit, qui a prolongé cette semaine son contrat jusqu'en 2010 avec Sapiac. « Ils ont des joueurs expérimentés, des internationaux à des postes clés. On sait qu'à tout moment, le match peut basculer sur un détail. »
Au match aller, les Montalbanais avaient terrassé l'ogre basque (19-13) grâce notamment à une abnégation défensive jamais démentie. « Nous les avions bien contrés en touches. Ils avaient eu du mal à proposer du jeu et nous les avions bien « agressés » au niveau de l'impact physique. À leur décharge, ils avaient joué sans demi de mêlée de métier. »
La semaine suivante, le MTG XV devra également tenir le gros braquet face à Perpignan qu'il avait battu (18-13) à la surprise générale à Aimé-Giral. « L'USAP se doit de tout gagner pour être demi-finalistes », remarque l'ancien Castrais. « Ils tablent sûrement sur une victoire à Montauban. Ils doivent se dire qu'ils ont perdu des points précieux à l'aller. Ils sont très forts au niveau de l'engagement. »
Avec deux cols dans les jambes, les hommes de Laurent Travers et Laurent Labit devront encore avoir de l'essence dans le moteur pour s'élever face au Stade français. « C'est la montagne la plus haute », assure le coach sapiacain. « Ils sont au-dessus du Top 14. Ils ont un effectif de qualité et de quantité. Nous avions été à l'aller les premiers à les faire tomber, mais nous n'avons pas oublié qu'ils nous avaient manqué de respect à l'aller. Nous irons pour prendre des points. »
Sans pression, puisque le maintien est officieusement acquis, le MTG XV va pouvoir lâcher les chevaux sur cette fin de saison. Avec toujours autant d'ambitions

Quatre blessés à Sapiac
Quatre joueurs sapiacains sont toujours sur le flanc. Deux avants sont out depuis déjà quelques jours : Fabrice Soldan et Braam Immelman. Deux trois quarts ne sont également pas opérationnels : Romain Rongièras et Damien Duffau. Le premier (le jeune demi d'ouverture) s'est fait enlever un kyste. L'arrière sapiacain, qui a joué face à Agen, a, lui, été victime d'un coup sur le tendon rotulien. Il va passer des examens, mais le staff ne prendra pas de risques pour la rencontre face au Biarritz olympique Pays Basque. Adrien Figueiredo n'a pu lui participer à l'entraînement collectif puisqu'il est en tournée avec l'équipe de France à sept.
Sylvain Jonnet est lui totalement rétabli de son claquage à un mollet qui l'avait privé de la rencontre décisive pour le maintien face au SUA. « Le groupe n'est pas démobilisé bien au contraire », assure Laurent Labit, le coach sapiacain. « Beaucoup de gars ont besoin de prouver leurs qualités jusqu'à la fin de la saison pour montrer qu'ils méritent de jouer ou d'attirer des clubs en cas de départ. Chacun a des intérêts différents qui doivent servir le collectif. »

15- Pyke

14-Cech 13-Viard 12-Jahouer 11-Cassin

10-Fauqué (cap) 9-Garcia

8-Raynaud 7-Diarra 6-Caballero

5-Frost 4-Rolland

3-Sa 2-Arganèse 1-Balan


Remplaçants à choisir:

Traversa, Henn, Lemoine, Clarkin, Brignoni, Smith, Jonnet, Mitu, Albert

Arbitre: Mr Pellaprat


Le BO veut 5pts chez lui, on sait que sera dur!
Y a la télé, on sera là, alors envoyez du jeu mais

Un grand bravo pour cette perf à Biarritz..

Ayant suivi le match de bout en bout, le match nul est amplement mérité. Vous n'avez jamais baissé les bras

Je pense que je serais la pour la réception de l'USAP.

PS : Dites merci à l'ancien Aurillacois Mitu, de vous avoir donné la victoire

Fauqué «On a prouvé qu'on a un gros coeur»
Sébastien Fauqué (demi d'ouverture et capitaine de Montauban): «Notre objectif, c'était de gagner, comme on le fait depuis le début de la saison à domicile comme à l'extérieur. On a prouvé qu'on avait un gros coeur, on avait lu dans les journaux qu'ils voulaient gagner avec le bonus, on a vu qu'ils ne nous respectaient pas trop. On avait encore plus à coeur d'autant qu'on était là et bien là et qu'on mérite notre place. On se fait plaisir tous les week-ends, on est une équipe de gagneurs et de copains, ça se ressent sur le terrain»

Merci sport 15 oui le match nul est mérité, un grand merci a MITU tu as raison
Peut etre a samedi a sapiac

06 avril 2007 - 15 h 27 - Jean-François PATURAUD
Une semaine après être tombé de haut en Coupe d’Europe, Biarritz n’a pas réussi à relever la tête contre Montauban. Les Biarrots, qui ont concédé le match nul dans les dernières secondes, ne sont pas guéris. A voir aussi, le film du match.


Dans les coulisses d’Aguiléra
- Biarritz, malgré la défaite contre Northampton la semaine dernière, avait fait tourner. Devant, Kasiano Lealamanua et Benjamin Noirot étaient ainsi titulaires. Un temps incertains, Denis Avril et Steve Malonga pouvaient finalement être de la partie. La charnière revenait à Julien Dupuy et Marcelo Bosch. Sireli Bobo, entré en jeu à Anoeta, et Jimmy Marlu étaient alignés aux ailes. En deuxième ligne, David Couzinet, blessé aux côtes mercredi à l’entraînement, avait dû déclarer forfait tout comme Jean-Baptiste Gobelet, victime d'une fissure de la crête iliaque.

- Fabrice Soldan (hernie), Braam Immelman (genou), Romain Rongieras (opération d'un kyste) et Damien Duffau (tendon rotulien) n’étaient pas de la partie. Le deuxième ligne Juan Carlos Bado (suspendu) et les sélectionnés Adrien Figueiredo (France à VII) et Avto Kopaliani (Georgie) ne pouvaient également être alignés. L’Uruguayen Pablo Lemoine, Nicolas Brignoni, Sylvain Jonnet et Benoît Albert faisaient eux leur rentrée.

Les faits du match
5eme minute
Drop raté par Sébastien Fauqué.

7eme minute
Hors-jeu d’Harinordoquy. Pénalité pour les Montalbanais que ne passe pas Fauqué.

26eme minute (3-0)
Les Biarrots tentent leur première pénalité après avoir joué à la main les précédentes. Julien Dupuy ouvre le score.

42eme minute (3-3)
Nouvelle tentative de drop de Sébastien Fauqué qui parvient cette fois à égaliser.

49eme minute
Faute de Damien Traille sur Jean-Philippe Viard. Sébastien Fauqué, de plus de 50 mètres, tente la pénalité. Mais le ballon passe de très peu à côté.

51eme minute
Drop lointain raté par Sébastien Fauqué.

56eme minute (6-3)
Le troisième ligne aile Diarra est sanctionné. Julien Dupuy passe la pénalité et Biarritz respire.

60eme minute (9-3)
Après une belle accélération de Jimmy Marlu, les Montalbanais se mettent à la faute sur un regroupement. Julien Dupuy offre trois points de plus aux champions de France.

61eme minute
Drop raté par l’arrière Mike Pyke.

63eme minute
Nouveau drop raté par Montauban, Fauqué cette fois.

75eme minute (9-6)
Pénalité de plus de 50 mètres que passe le demi de mêlée Petre Mitu.

78eme minute
Hors-jeu stupide des Biarrots. Nouvelle pénalité pour Petre Mitu qui passe de peu à droite.

80eme minute (9-9)
Faute de l’alignement biarrot. Petre Mitu, à vingt secondes de la fin, se voit offrir une dernière pénalité qui permet à son équipe de décrocher le match nul.

Jeu et joueurs
Une semaine après son élimination européenne à Anoeta face aux Anglais de Northampton, Biarritz se devait de relever la tête à Aguiléra contre Montauban. Une réaction d’autant plus impérative que Toulouse et Perpignan l’avaient emporté un peu plus tôt dans la journée. Mais d’entrée de jeu, on a rapidement compris que les hommes de Patrice Lagisquet et Jacques Delmas n’étaient pas guéris. Loin de là. Défaillants dans le réalisme et l’animation offensive, les champions de France doivent finalement se contenter d’un triste match nul (9-9). Les Montalbanais, qui ont exulté au coup de sifflet final, ont arraché ces deux points grâce à une pénalité dans les toutes dernières secondes. Encore plus cruel pour le BO…

Les Biarrots
Triste soirée pour les Basques. Outre ce mauvais résultat, ils ont enregistré la blessure d’Imanol HARINORDOQUY. Le troisième ligne international, à son avantage en première période, s’est blessé à un genou. Et a dû quitter le terrain à la 65eme minute. Ses partenaires, qui ont pourtant montré beaucoup de bonnes intentions en début de match, ont connu de plus en plus de difficultés au fil des minutes. Julien DUPUY a passé trois pénalités qui auraient pu suffire à quelques secondes près. Jimmy MARLU, qui revient peu à peu à son meilleur niveau, est l’une des rares satisfactions de la soirée. TRAILLE, BRUSQUE et les autres ont été transparents. Devant, le pack a souvent dominé les débats. Mais cela n’a vraiment pas suffi.

Les Montalbanais
Courageux promu ! Montauban était venu à Biarritz sans pression mais pas sans ambition. Les hommes de Laurent Travers et Laurent Labit ont su exploiter les errements de leurs adversaires. Ils ont notamment beaucoup misé sur leur jeu au pied en multipliant les drops. En bon capitaine, Sébastien FAUQUE a souvent montré l’exemple. Mais c’est le demi de mêlée Petre MITU, entré en jeu en début de seconde période, qui a été le héros de la soirée. Le Roumain n’a pas flanché en offrant le match nul à son équipe. Jean-Philippe VIARD s’est beaucoup dépensé. Le paquet d’avants, bien que ballotté, a tenu le coup. Les mêlées simulées dans les dernières minutes lui ont également facilité le travail. Première équipe à faire tomber le Stade Français cette saison, Montauban a peut-être sérieusement compromis la saison du champion de France...

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La bête noire et verte a encore frappé

Comme il y a huit jours face aux Saints, les Biarrots sont passés à côté de leur rugby. Montauban a joué juste et mérité largement le partage des points. Le BO n'y est plus.

Serge MANIFICAT envoyé spécial

Comment gagner quand on est trop présomptueux, quand on promet quatre essais à son adversaire dans la presse locale, quand on refuse sciemment de prendre des pénalités sous les poteaux adverses et que l'on choisit les pénaltouches? Comment marquer quand on manque autant de maîtrise, quand on s'emmêle les crayons tout au long de la partie? Les Biarrots ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes et s'estimer heureux de s'en sortir avec les deux points du nul. D'aucuns d'ailleurs, sans doute sous l'innfluence d'Anoeta six jours plus tôt où face à d'autres joueurs vert et noir - ils menaient sur un score identique à la pause (3-0) - leur avaient prédit le pire. Trois miinuscules unités acquises petiteement, vent dans le dos. Montauban aurait d'ailleurs pu aussi bien scorer d'entrée. Drop manqué de Fauqué (5"), l'ouvreur récidivant presque face aux perches sur pénalité. Le BO se sentant sans doute indestructible refusa alors de prendre par deux fois la pénalité sous les perches. Mais dès lors. de leur nette domination territoriale et dans la possession, les Basques ne firent plus rien ou si peu.

_ STÉRILITÉ CHRONIQUE Seule acction tranchante, celle d'un Sireli Bobo repoussé en touche à trois mètres de la ligne. Domination inutile, fébrilité chronique, balllons perdus, précipitation et imprécision au rendez -vous. Vingt-cinq minutes de stérilité chronique avant que Julien Dupuy ne décide enfin de tenter sa chance au pied (3-0). Maigre le chien au vestiaire. Encore plus maigre après la reprise, suite à l' égaliisation rapide sur drop de Sébastien Fauqué.
Les Biarrots, au retour des vestiaires,sans doute sermonnés par leurs coachs,s'étaient certes alors fait plus humbles. Mais les Montalbanais, vaillants, acccrocheurs, beaux embrouilleurs, jouaient le plus juste. Sans toutefois concrétiser. Fauqué manquait une pénalité de justesse de cinquante-trois mètres,puis un second drop. Les Basques crurent à tort que leur heure était enfin arrivée, réussissant enfin à matérialiser les points accordés par l'arbitre pourtant très laxiste sur les mêlées Deux pénalités en suivant de Dupuy. Espoir minimaliste 9- '3 à l'heure de jeu Le BO crut tenir le bon bout quand un troisième drop montalhanais passa encore à coté À tort car les hommes de Thion n'arrivaient toujours pas à enchainer.Avant l'irréparable.But monumental de Mitu de cinnquante-deux mètres. Doute grandissant .Dernier lancer en touche. Thomas Lièvremont. accusé d'avoir bousculé Yannick Caballero, sans ballon, permet au métronome d'égaliser sous les sifflets à la sirène. Scènes de liesse au milieu du terrain. tour d'honneur mérité des valeureux Tarn -et·Garonnais, salues par le public basque une fois de plus trompé par les siens.


Au bout du bout du banc

Qui ne saute pas n'est pas « Sapiacains !» Au centre du terrain, quarante bonshommes en vert sont en délire, rebondissand sur place plusieurs minutes durant. L'extase avec un grand E. À tel point que le tour d'honneur fait même plaisir aux supporters du BO qui applaudissent chaleureusement ces joueurs dont ils envient le bonheur simple. Dans le vestiaire ouvert à tous les vents, même joie, même ivresse. « Ce que nous sommes en train de viivre nous procure un plaisir inimaginable », lance Laurent Labit. le coach, comme tous les Montalbanais au nirvana. « Un match nul chez le champion de France, le vice-champion d'Europe 2006, c'est pas mal pour un promu », se marre-t-il !. Mais au MTG XV,on sait depuis longtemps que rien ne se fait vraiment au hasard. Ils avaient plutôt bien préparé leur coup les Vert et Noir. Explication de l'ex-champion de France et buteur castrais. « Nous avions vu ce qui s'était passé le week-end dernier à San Sébastien dans le stade d'Anoeta. Nous avions bâti une équipe basée sur la défense et le déplacement pour pouvoir les contrer. Derrière,les gars qui sont entrés ont vraiment tous été à la hauteur. Cédric Garcia a été parfait à la mêlée. Jean- Philippe Viard en remplacement de Ryan Smith au centre" Mike Pike à l'arrière, Denis Cech à l'aile. Exemplaires. Comme tous. Il n'y a pas de remplaçants chez nous. Vingt-deux joueurs sur la même ligne, ce sera toujours comme cela. »

_ COLÈRE Le mors aux dents pour ces Tarn-et-Garonnais, prêts au combat, motivés comme jamais, comme si leur survie en dépendait, alors même qu'ils étaient quasi certains de se maintenir avant le coup d'envoi. Explication limpide. « Depuis le début de la saison nous nous sommes tous promis que nous ne lâcherions jamais rien, que nous ne ferions jamais de calcul et ce jusqu'au dernier match de la saison. Ce sera pareil. » Credo renforcé quand, avant le match d'Aguilera, à la motivation naturelle s'était ajouté un souppçon de colère.
« Quand nous sommes arrivés à Biarritz, la veille du match et dans les journaux, nous avons lu que les Biarrots se répandaient pompeusement en annonçant qu'ils allaient prendre le bonus offennsif et nous marquer quatre esssais. Sur le coup, ils nous ont vraiment manqué de respect. Ils avaient tout simplement oublié que nous n'étions pas si loin d'eux au classement, septièmes. Dès lors la motivation était toute trouvée et nous sommes aujourd'hui à dix points du BO. » Presque dommage ces points perdus à la maison face à Albi, Bayonne et Castres. Les demi-finales n'étaient pas si loin après tout. Mais bien sûr, ce parcours d'exception ne s'explique pas que sur la seule motivation ou la coolère rentrée d'un jour.
Dans le vestiaire en liesse, le discours est unanime. Tous soulignent l'état d'esprit formidable un groupe merveilleux de trente-sept joueurs. Témoin Matthias Rolland, le deuxième ligne originaire de Genlis. « Le rugby est simple et compliqué. C'est notre première saison dans l'élite mais nous ne nous sommes pas fixés de limites. Notre seul credo c'est que chacun trouve son compte dans le groupe. Le bien-être est notre fonds de commmerce et il ne faut surtout pas que cela change. Nous,joueurs, nous voulons être heureux ensemble. Nous sommes de vrais amis dans la vie, pas seulement sur le terrain. »

_ SE FONDRE DANS LE MOULE Et pour tous, le plus dur reste à venir. Quand viendra l'heure de l'ultime coup de sifflet de la saison, la tristesse fera place au bonheur d'avoir vécu une si belle aventure. Laurent Labit résume: « C'est un crève-cœur de voir partir ces super mecs que sont les Adrien Figuereido, Avto Kopaliani, Juan Carlos Bada, Romain Rongieras, Damien Duffau et d'autres encore. Ils sont tous dans la lignée de ce garçon exemplaire qu'est Benoît Albert, l'une des mémoires du club, qui va hélas lui ausssi nous quitter enfin de saison. Ce soir (samedi, N.D.L.R.), il avait accepté d'être le vingt-quatrième homme et jouera samedi à Sapiac contre l'Usap. » Comme le dit Sébastien Fauqué le capitaine: «Ceux qui arrivent la saison prochaine, quels que soient leur statut ou leur réputation, devront se fondre dans le moule du club, coller à la réalité du groupe. » S. M .


L'attaque biarrotte au blanc d'essais

Bruno FABIOUX envoyé spécial

Il est 23 heures et des pousssières. Le vestiaire biarrot est quasi vide. Serge Betsen termine de se rhabiller. Des éclats de voix résonnent dans les douches. Patrice Boutevin, le kiné, s'enquiert du résultat de Dax à Limoges. Passe Nicolas Brusque, sac en bandoulière. "Cela nous intéresse, le Pro D2. Si on continue à tout perdre ... ".L' arrière international fait dans le deuxième degré, histoire de dérider une atmosphère plutôt plombée depuis l'ouverture dudit vestiaire. Les «voix des douches" se matérialisent quand débarquent Philippe Bidabé, Marcelo Bosch et Martin Gaitan, dégoulinants. "Il nous reste un objectif, dédramatise celui-ci. Prendre du plaisir à jouer. On a tendance à l'oublier. "
Le ton du centre des Pumas est badin, le clin d' œil entendu, mais la réflexion est on ne peut plus pertinente. Car cette équipe-là du Biarritz olympique, qui vient coup sur coup de prendre deux leçons de réalisme mémorables, après la défaite européenne le diimanche précédent, semble bien avoir perdu tout repère offensif. Et l'enthousiasme qui l'acccompagnait naguère.
A l'issue des quatre journées de Top 14 qu'ils ont disputées deepuis le début de l'année 2007, les champions de France n'ont marqué que deux essais, le vendredi 23 mars, à Albi. Le dernier qu'ils ont inscrit sur leur pelouse (par Serge Betsen) - en championnat s'entend - remonte au samedi 23 décembre dernier, quand le Stade toulousain était venu s'imposer à Aguilera.
_ SPIRALE Depuis, calme plat sur le front de l'attaque biarrotte, actuellement classée septième du Top 14 et cinquième au rang du nombre d'essais marqués (3. Statistique heureusement contrebalancée par celle qui en fait la meilleure défense du championnat. Comment expliquer ce manque d'efficacité? «Ne me demandez pas comment nous en sommes arrivés là, regrette Philippe Bidabé, En fait, notre propre ennemi, c'est nous." Un silence de mort avait acccompagné notre entrée dans l'antre biarrot, un peu plus d'une heure plus tôt. Alors que nous pensions avoir côtoyé le pire moins d'une semaine auparavant, à Anoeta, en matière d'ambiance pesante.Assis côte à côte sur leur banc, Jacques Delmas et Patrice Lagisquet avaient commmenté le tout venant: les décisious discutables de jouer à la main deux pénalités «immanquables» en début de première période, vent dans le dos, et leur poids dans la balance en fin de compte, l'arbitrage parfois surprenant de Jean-Pierre Pellaprat, comme cet en-avant à sa barbe non sifflé (74e) ou cette mêlée biarrote dominatrice et pourrtant pénalisée ... Ces «petits riens» cumulés qui auraient peut-être pu donner la victoire au BO sans pour autant masquer les problèmes récurrents. Au rang desquels: l'impatience, la fébrilité, le manque d'efficacité, Cette spirale de non-jeu dans laquelle les champions de France 2005 et 2006 tourbillonnnent depuis le début de la saison et où ils se mordent la queue match après match. Ces matchs qu'ils vont devoir désormais, et plus que jamais, «prendre les uns après les autres». Sans rire. Car la demi-défaite de samedi les a aujourd'hui relégués au rang de «simples mortels», pas plus certains de gagner à la maison qu'à l'extérieur. Ce qui n'a pas dû échapper aux Agenais, en visite à Aguilera vendredi prochain .•

Réactions ...

Julien DUPUY (demi de mêlée de Biarritz) Nous voulions à tout prix marquer un essai, nous prouver que nous pouvions le faire. Cela nous coûte peut-être le match. Notre manque de lucidité nous empêche de conclure.

Laurent TRAVERS (co-entrainèur de Montauban) J'avais dit qu'il nous fallait cinquante points pour nous maintenir. Cela devrait aller, mais nous devons continuer à faire preuve d'humilité. La générosité et l'enthousiasme ont encore été au-dessus de tout. Les Biarrots, en ne tentant pas les pénalités qu'ils auraient dû en début de match, se sont eux-mêmes pénalisés. Quant à nous, nous demeurons les petits. Nous devons finir la saison en faisant en sorte que tout le monde participe. La dynamique de ce groupe est telle que tout le monde sans exception doit être de la fête.

Rugby -hebdo

MONTAUBAN L'AVAIT EN TRAVERS

B!ARRITZ-MONTAUBAN : 9-9 Blessés par les déclarations biarrotes, les Tarn-et-Garonnais ont joué la rage au coeur.

* FALLAIT PAS LES CHERCHER. Il ne fallait surtout pas claironner que Montauban allait servir de victime expiatoire à des Biarrots en pleine crise de confiance et d'identité « On a eu l'impression qu'ils ne nous respectaient pas, enrage encore Sébastien Fauqué, le demi d'ouverture des Verts. On a lu dans les journaux qu'ils voulaient gagner avec le bonus. Mais on était là et bien là !»
Parce que ce groupe a du cœur et des tripes, il a su aller chercher les ressources nécessaires pour accrocher le champion de France en titre, certes en grande difficulté, mais qui garde son potentiel et sa profondeur de banc.
Noyé dans un vestiaire ivre de bonheur, Laurent Labit, co-entraîneur des sociétaires de Sapiac, se régale à observer ses hommes évoluer .. :< C'est un groupe extraordinaire avec un état d'esprit incroyable Ils ont faim de victoires, lis sont solidaires. Avec des types pareils, on peut se fixer des obectifs. »
Et celui de ce soir n'est finalement peut-être pas atteint. Faute de maturité, de manque de réalisme et pour cause de péché de frilosité, les visiteurs du soir se sont souvent reposés sur la botte de leur ouvreur là ou ils avalent semblé irrésistibles sur quelques lancements de jeu, sans parler des séances de groupés pénétrants infligés au maitre du genre en Top 14. « On voulait prendre du plaisir et on a montré des choses intéressantes. On a vu qu'iI y avait deux ou trois possibilités, mais on a été pris par l'enjeu et on s'est mis à jouer petits bras ", regrette Labit

À LA RÉCEPTION d'aprês match, les Montalbanais, chemise blanche, jean et gilet noir pour tenue officielle, hallucinaient presque de leur classement. Ibrahim Diarra lance à son compêre de la troisieme ligne Yannick Caballero, monstrueux tout le match, « On ne làche rien, rien du tout !» Ils se marrent ,Laurent Travers en charge des avants rameute la troupe pour regagner Montauban Denis Cech et Manu Cassin, tous deux anciens Biarrots s'éternisent un peu l'ancien treiziste de conclure. ," La semaine prochaine c'est Perpignan à la rnaison. Ça va piquer un peu. mais on est une équipe de copains On n'a peur de rien !" Personne n'en doutera. RB

POUR MONTAUBAN : PAQUES ENSOLEILLEES EN PAYS BASQUE.

A Biarritz : Biarritz Olympique Pays Basque et Montauban Tarn-et-Garonne XV font match nul 9 à 9 (mi-temps : 3 à 0).

Pour Biarritz : 3 pénalités Dupuy (25e, 55e, 59e).
Pour Montauban : 1 drop Fauqué (41e) et 2 pénalités Mitu (75e, 80e).

Arbitre : M.Pellaprat (Provence).

MONTAUBAN : Pyke ; Cech, Viard, Jahouer (Smith 65e), Cassin ; (0) Fauqué (cap), (m) Garcia (Mitu 49e) ; Diarra, Raynaud (Clarkin 63e), Caballero ; Frost, Rolland ; Sa (Brignoni 73e), Arganèse (Traversa 60e puis Arganèse 70e), Balan (Lemoine 30e).

BIARRITZ : Brusque ; Marlu (Peyrelongue 70e), Gaïtan (Bidabé 62e), Traille, Bobo ; (0) Bosch, (m) Dupuy ; Malonga, Harinordoquy (Lièvremont 65e), Betsen ; Dellape, Thion (cap) ; Lecouls (Avril 40e), Noirot (August 60e), Lealamanua (Lecouls 57e puis Dridi 76e).

Cette saison Montauban aime Aguiléra ! Après y avoir battu Bayonne, les hommes du président Patrick Bardot y sont venus fêter leurs Pâques païennes en partageant les points avec Biarritz, double champion de France en titre. « Je crois que l’on peut parler d’exploit » expliquait Laurent Travers. C’est que les Basques s’attendaient à tout, sauf à une telle résistance des Tarn-et-Garonnais. La problématique d’avant match, était plutôt de savoir comment Biarritz aller gagner avec le bonus due de gagner tout court. « Comme d’habitude, on a rien lâché. On est vraiment très satisfaits du scénario » accentuait entre deux instants de récupération le deuxième ligne Matthias Rolland. Autre satisfaction, celle de Jean-Philippe Viard, la lèvre tuméfiée par le combat, et qui avait dû se faire poser un bandeau en cours de partie le faisant ressembler à un talonneur : « Je pense que, ce soir, nous avions plus envie qu’eux. On a défendu corps âme. Le match nul est tout sauf immérité ». Après ce partage des points qui ressemble fortement à une victoire. Montauban s’empare de la sixième place. Les supporters sont aux anges. Aguiléra restera leur Panthéon à eux. Un stade, sur lequel le MTG XV aura joué deux fois, sans y connaître la défaite. Pas si courant que ça, avouez-le !
Rémi-Constant BELREPAYRE